Parmi les genres du jeu vidéo, il en est un qui se développe parallèlement aux superproductions en conservant une certaine indépendance avec un public régulier : les jeux d'aventures. Quand bien même le gameplay pourrait-il paraître désuet, plus particulièrement pour ceux en 3D pré-calculée, le rythme et le caractère onirique de ces jeux continuent de séduire. Micro Application, spécialiste dans le domaine, édite Rhem 2, nouvelle itération de l'allemand Knut Müller qui démontre que l'on peut faire du jeu vidéo selon une logique de développement différente. C'est pour nous l'occasion de nous pencher sur le jeu et son auteur.
Avec Au Coeur de Lascaux, le studio français Kheops nous présente un jeu d'aventure, qui comme son nom l'indique, porte sur le thème de la préhistoire. Les concepteurs espèrent attirer de nombreux adeptes du genre, réceptifs aux toiles de fond historiques, avec une modélisation des véritables fresques des grottes de Lascaux. Voyons voir s'ils peuvent y parvenir.
Le job d'un ninja, c'est d'assassiner des cibles précises en toute discrétion. Red Ninja : End of Honor semble appliquer ce principe à la lettre puisque personne n'a remarqué sa sortie ! Cela dit, le contenu du jeu explique sans doute en partie ce passage très furtif dans les rayons de votre revendeur préféré. Car ce ninja là a peu de chances d'inquiéter qui que ce soit. Sauf peut être le joueur, qui, se sentant floué par son achat, prend subitement conscience que tout jeu consacré aux tueurs nippons n'a pas la superbe d'un Ninja Gaiden et autres Tenchu. Explications.
"Coin and cleavage" (Argent et décolleté), ce sont les deux mots les plus fréquents qui sortent de la bouche du héros mal élevé de The Bard's Tale, qui se trouve justement être le Barde, tiens. Brian Fargo aux commandes, ce remake cherchant à s'inspirer de l'esprit de son prédécesseur antédiluvien nous met dans la peau d'un bonhomme qui s'est levé du mauvais pied ce matin, et qui sauvera malgré lui le monde... ou peut-être pas.
Au pays, de Heidi, il y a des méchants et des gentils, et comme chacun sait, les méchants vont en enfer. Ceux d'entre nous qui commencent à purger leur peine sur terre ont toutes les chances de jouer à Hellforces, survival guide de ce qui attend ceux qui dégonflent les pneus de leurs voisins ou donnent du saint morêt périmé à leur chat. Survolé il y à 4 mois de cela lors d'une preview qui a laissé le goût amer de la barre à mine sur les gencives, Hellforces nous donne la conception de l'enfer des développeurs russes de chez Orion. Mais a-t'elle été soulagée des défauts notés lors de la preview ?
Les jeux sur mobile commencent à fleurir. Quand ils ne sont pas gratuits, ils ne coûtent que quelques centimes d'euro, tout juste ce qu'il faut pour se divertir chez le dentiste ou dans le bus. Sur N-Gage, la donne est différente : on paie plus cher, mais on a droit à des licences sympas, pour des jeux un peu plus développés. Worms World Party, spécialement adapté à ce support en fait partie. Fun, indémodable et varié, il offre au joueur nomade des parties de batailles de vers façon Guerre des boutons plutôt sympathiques. Ca vaut le coup d'y jeter un oeil.