Pour le meilleur et pour le pire
- Éditeur 2K Games
- Développeur Firaxis Games
- Sortie initiale 11 févr. 2025
- Genre Stratégie tour par tour
Après des années sans nouvel opus et un sixième épisode au contenu gargantuesque, Sid Meier's Civilization VII arrive enfin. Avec une entrée difficile auprès des joueuses et joueurs – des notes décevantes sur sa page Steam –, cette suite a la lourde tâche de réitérer l'expérience classique qui a posé les bases du genre. Philosophie assez connue parmi les fans, Firaxis Games garde son habitude : ⅓ de bases, ⅓ d'évolutions et ⅓ de nouveautés. Après toutes ces heures passées sur Civilization VI, il reste difficile d'envisager en quoi une suite peut proposer une nouvelle expérience.

L'histoire
Le principe

Une nation enfermée par ses voisins....
Les évolutions

Chaque nouveau citoyen vous permet d'aménager une nouvelle case.
Les nouveautés

L'usure de guerre fait son apparition.

La diplomatie est elle aussi remaniée par le simple ajout d'une nouvelle ressource déjà citée précédemment : l'influence. Bien que la plupart des actions diplomatiques soient similaires aux autres épisodes de la série, de nouvelles opportunités font leur apparition. Assez proche de ce que Civilization VI faisait avec les types d'alliances, vous pouvez dorénavant conclure des traités variés, de la culture à la nourriture, de la science à l'économie. Vous devez dépenser une valeur fixe d'influence pour proposer un traité, mais avez le choix d'en dépenser ou non pour avoir plus ou moins d'avantage lorsqu'une civilisation étrangère vous fait une proposition. Il en va de même pour imposer des sanctions ou se donner un avantage en temps de guerre. Car la guerre évolue elle aussi avec un système d'usure de guerre. Le temps est un nouvel élément à prendre en compte dans vos conquêtes. Ces dernières sont par ailleurs bien plus agréables avec l'ajout du commandant. Maintenant, vos troupes peuvent être empaquetées dans votre unité de commandement pour des déplacements plus aisés. Avant un combat, vous pouvez sortir et mettre en place vos unités. Ces commandants peuvent débloquer de nouveaux bonus apportant de nouvelles mécaniques de combat, vous poussant à adopter différentes formations pour profiter de ces avantages.
Pour qui ?

L'écran de choix d'une nouvelle civilisation est austère.

Civilization VII présente une sorte de paradoxe en ce qui concerne l'ergonomie. Certaines évolutions offrent un gameplay plus agréable, comme l'ajout des commandants pour les déplacements de troupes, alors que d'autres fonctionnalités sont absentes. Elles peuvent sembler futiles, mais l'impossibilité de sélectionner plusieurs recherches à la fois ou encore les panneaux de gestion de villes trop simplifiés amènent à une dissonance entre cette envie de simplification et ce manquement en termes d'expérience utilisateur. Par ailleurs, la direction artistique ne peut que vous laisser nostalgique de ce qui avait été fait sur Civilization VI. Tout est terne et d'une désuétude à toute épreuve.
L'anecdote

Les villes restent très détaillées.
- L'expérience Civilization
- Des ajouts et évolutions cohérents et jouissifs
- La synergie entre dirigeants et civilisations
- Le nouveau système de combat
- Les opportunités diplomatiques
- L'ergonomie en deçà de ses aînés
- La direction artistique convenue et son interface désuète
Rien ne se perd, tout se transforme. C'est de cette manière que la philosophie de développement des Civilization se fait : ⅓ de bases, ⅓ d'évolutions, ⅓ de nouveautés. Et c'est aussi ce concept de gameplay qui rythme les piliers ludiques de Sid Meier's Civilization VII. Les passages d'ère font évoluer ce que vous possédez déjà, et les aménagements modernes recouvrent peu à peu les bâtisses plus anciennes. L'idée de ce nouvel opus est assurément cohérente, tout en conservant vos habitudes si vous êtes joueur ou joueuse de la série. Évidemment, ne proposant que le jeu de base sans des années d'ajout de contenu, l'expérience n'est pas aussi complète que ses aînés. Mais jouer à ce nouvel opus est un plaisir, tout de même marqué par une ergonomie bancale. La principale déception réside finalement dans une direction artistique assez convenue et une interface utilisateur quelque peu désuète.