- Éditeur Ubisoft
- Développeur Inxile Entertainment
- Sortie initiale 30 juin 2005
- Genre Rôle
"Coin and cleavage" (Argent et décolleté), ce sont les deux mots les plus fréquents qui sortent de la bouche du héros mal élevé de The Bard's Tale, qui se trouve justement être le Barde, tiens. Brian Fargo aux commandes, ce remake cherchant à s'inspirer de l'esprit de son prédécesseur antédiluvien nous met dans la peau d'un bonhomme qui s'est levé du mauvais pied ce matin, et qui sauvera malgré lui le monde... ou peut-être pas.
Le barde et la serveuse
Du rire et des lames
Où l’on en met plein la gueule aux rats
Barde bastonnant deux vikings
- Le Barde
- Les Décolletés
- L'humour cynique et décalé
- Le Voice Acting excellent
- La répétitivité des combats
- Flannaoch
- Le boss de fin du chapitre 3 qu'il faut 1h20 pour tuer si on n'a pas pris soin de se spécialiser en arc.
Mais voilà, ce qui fait qu'on continue quand même, et que finalement on se retrouve en face du boss final, c'est l'humour. Entre des karaokés complètement déjantés dont la musique vous trottera dans la tête des jours durant, un narrateur qui passe son temps à narguer le Barde, Barde qui en profite pour lui répondre en étant d'un cynisme savoureux, et puis surtout un démontage systématique de tous les ressorts traditionnels du jeu de rôle action et de son scénario simpliste, on est tout simplement pris dans des crises de rire bête qui font passer la répétitivité de l'action. Et ainsi, lorsque l'on arrive à l'une des trois fins possibles (aucune chance de les rater, le choix entre les trois fins se fait 5 minutes avant la fin du jeu lui-même), on ne retient vraiment qu'une chose du jeu : les excellents moments de franche rigolade qui nous ont secoué les tripes. Un peu comme un film de Mel Brooks, en somme.