- Éditeur Vivendi Universal
- Développeur Tranji
- Sortie initiale 6 mai 2005
- Genre Action
Le job d'un ninja, c'est d'assassiner des cibles précises en toute discrétion. Red Ninja : End of Honor semble appliquer ce principe à la lettre puisque personne n'a remarqué sa sortie ! Cela dit, le contenu du jeu explique sans doute en partie ce passage très furtif dans les rayons de votre revendeur préféré. Car ce ninja là a peu de chances d'inquiéter qui que ce soit. Sauf peut être le joueur, qui, se sentant floué par son achat, prend subitement conscience que tout jeu consacré aux tueurs nippons n'a pas la superbe d'un Ninja Gaiden et autres Tenchu. Explications.
Un bon garde est un garde mort...
Elle cause plus, elle flingue !
La vengeance est un plat qui sent le réchauffé
...et des gardes, il y en a beaucoup dans red ninja !
Née sous X
Supermaaaaaaaan!
Kuren aïe!
Le racôlage : une valeur sûre
La violence, cet éternel joker
"Attention chéri, ça va gicler !"
- Le tetsugen
- La toute première cinématique
- Les dialogues au second degré
- La caméra parkinsonienne
- La course sur les murs mal conçue
- La jouabilité bien trop variable
- L'histoire vue et revue
- Les seconds personnages sans intérêt
- La répétitivité des actions
- La répétitivité des décors
- Et la traduction, bordel ?
Tout geste, même défoulant, finit par lasser s'il est répété à l'infini. Les attaques au Tetsugen n'échappent pas à la règle. Surtout dans les décors où on les commet. Mornes, sans vie et rongés par l'aliasing, les paysages ne brillent vraiment pas par leur variété, qu'il s'agisse de l'environnement où de l'organisation des niveaux, linéaire comme c'est pas permis. Les temps de chargements longuets n'en paraissent que plus intolérables, prenant en sandwich des cinématiques découpées à la hache de bûcheron norvégien. Red Ninja ne manque pas d'audace (oser se frotter à Ninja Gaiden et Tenchu, c'est assez culotté). Il manque juste d'originalité et de finition. Enigmes indigentes, musiques impersonnelles, mises à mort trop peu nombreuses et situations maintes fois rabâchées vous dissuaderont d'aller au terme des six épisodes jalonnant cette fastidieuse aventure.