Lier stratégie, gestion et action, voilà l'objectif ambitieux des développeurs d'Ascaron avec Tortuga. C'est en partant à l'aventure dans les mers des Caraïbes avec son navire que l'on doit atteindre ce but, avec au menu moult abordages, maints pillages et pas beaucoup d'adrénaline. Le sel du grand large aurait-il eu raison de l'ardeur des matelots ?
Inconscient, blessé à la tête, un homme gît sur une plage, recueilli par une charmante sauveteuse, l'homme constate avec horreur qu'il a tout oublié. Son nom, son passé, il ne lui reste qu'un mystérieux chiffre XIII tatoué sur la poitrine. Des bribes lui reviennent, un bateau, des coups de feu puis plus rien. Malheureusement pour lui le temps de la réflexion sera de courte durée, à peine a-t-il repris connaissance que sa bienfaitrice se fait abattre et XIII doit déjà fuir et courir à la recherche de sa mémoire.
Lorsqu'on parle de courses d'arcade en milieu urbain, au volant de véhicules rutilants et souvent hors de prix, on pense souvent à Need for Speed. La série s'étant déclinée en de multiples variantes tout en perdant un peu de ses qualités, il était inutile de préciser que ce nouvel épisode avait une sacré pression sur les épaules.
L'univers de Warhammer 40,000, et la machine Games Workshop qui le fait avancer, fait régulièrement des bonds depuis les tables floquées ou sablées vers nos machines de métal et de plastique. C'est cette fois-ci les développeurs de Kuju qui s'y collent, pour une joyeuse visite dans le monde des Space Marines et des extra-terrestres aux armures anguleuses.
Quand vos parents sont les heureux hommes à qui l'on doit des titres comme Fallout ou Arcanum, que vous débarquez dans un secteur rempli de jeu basé sur la même licence que la votre (Dungeons & Dragon) et dont certains titres figurent toujours parmi les meilleurs du genre, on sait que vous serez fortement attendu au tournant. C'était donc un pari audacieux que celui relevé par Troïka avec ce Temple of Elemental Evil.
A la base, Silent Hill est un jeu d'horreur, un titre qui fait peur avec ses monstres zombiesques aux râles chevrotants. Mais c'est surtout un univers dérangeant, glauque, dans lequel le cauchemar prend vie et se mêle inextricablement à la réalité, au point de faire douter de celle-ci. Jouer à Silent Hill est du coup plus traumatisant encore que de regarder le 20 Heures : en misant sur des marginaux, sur des individus instables brutalement rattrapés par quelques vilains traumatismes refoulés, Silent Hill instaure un climat malsain et dérangeant qui laisse une impression durable une fois la partie finie. Et qui accessoirement oblige le joueur à rester devant son écran jusqu'à la fin de l'aventure, le seul moyen de surmonter ce cauchemar vidéo-ludique étant d'aller jusqu'à son terme...