- Éditeur Ubisoft
- Développeur Timegate Studios
- Sortie initiale 16 oct. 2001
- Genre Stratégie temps-réel
Parfois, au hasard d'une occasion particulière, on se retrouve sans trop savoir pourquoi avec dans les mains un vieux jeu, dont la boîte vante des graphismes complètement has been et des concepts innovants aujourd'hui surexploités, et on se demande ce que ça ferait de le mettre dans le lecteur de la machine flambant neuve qui trône sur notre bureau. C'est un peu ce qui s'est passé avec ce Kohan sorti de nulle part, qui a fait que pendant une semaine ma carte graphique avec 128 Mo de RAM a cru que je la trompais avec une autre.
Préhistorique
Une bouffée d’ancienneté
Kohan le barbare
De la stratégie d'homme
- La stratégie par compagnies
- La campagne solo, très diversifiée
- Le remue-méninge que la défficulté provoque
- Les voix françaises, horribles
Apprendre ces nouveaux concepts, combinés aux pouvoirs spéciaux dont disposent les héros (les Kohans) et aux modificateurs qu'ils donnent à leur unité, donne une profondeur à ce vénérable Kohan qu'on peut encore aujourd'hui explorer avec plaisir. Le mode solo permet à ce titre bien des batailles enivrantes, avec en bonus un scénario avec des rebondissements inattendus. Dans la mesure où vous parvenez à trouver d'autres joueurs – en convaincant un ami qui a un PC portable antédiluvien par exemple – le multijoueur s'avère plutôt lent, notamment à cause du rythme très lent d'accumulation de l'or en début de partie, et on aura recours sans parcimonie à l'accélération du temps en appuyant sur F4. Reste que ces longues parties ont mine de rien un effet addictif, et vous pourriez très rapidement vous retrouver avec une petite communauté d'adorateurs de Kohan autour de vous. Et surtout, vous n'aurez plus qu'une seule idée en tête : vous lancer dans Kohan II, pour voir ce que ça donne tout en 3D.