- Éditeur DMA Design
- Développeur Rockstar Games
- Sortie initiale 26 oct. 2004
- Genre Action
GTA, tout le monde connaît : c'est un jeu dans lequel tout est possible, à défaut d'être permis. On y incarne une petite frappe qui veut devenir caïd. Chaque épisode commence mollement, avec une poignée de dollars en poche, quelques contacts et une petite portion de ville pour se livrer au grand plaisir du jeu : la glande. Outre les missions faisant avancer l'intrigue, il existe en effet quantité de petites quêtes annexes amusantes. San Andreas en propose plein : se muscler, maigrir, se faire tatouer, changer de vêtements, passer des permis, cambrioler des apparts, taguer les murs ou... faire une partie de billard. Entre autres.
Un esprit malsain dans un corps sain
Un peu de patience
Black exploitation
La brouette habituelle
Le champ des possibles
Tous des pourris
- L'impression de liberté.
- Les personnages secondaires, les voix, les véhicules et les armes.
- L'humour corrosif du scénario et du background.
- Les bugs et les ralentissements.
- Le cynisme, la black exploitation.
Les joueurs angéliques trouveront que San Andreas caricature avec humour un monde impitoyable, l'Amérique de Dick Cheney où le plus fort a toujours raison. Peut-être. Maintenant, il est impossible de ne pas sentir, sous ce vernis aux allures de miroir, le plaisir de la provoc gratuite et un cynisme assumé. Bien sûr, c'est drôle. Et évidemment, les deux précédents GTA utilisaient les mêmes ficelles. Ca ne dérangera donc pas les habitués de la saga ou ceux qui aiment bien le second degré. Il n'empêche que l'amertume perce sous la critique et que ce cynisme permanent finit par miner plus que par divertir. C'est sans doute ça, le goût étrange de San Andreas, celui qui éclipse le soleil façon Miami du précédent opus : un humour corrosif, qui fait rire mais qui ronge en même temps, comme l'acide.