Au petit jeu des sept erreurs, les différences entre Unreal Tournament 2003 et Unreal Tournament 2004 ne sautent pas aux yeux. Certes, le petit 2004 est plus récent mais il n'est pas franchement beaucoup plus beau pour autant. Il a quand même un peu forci : son petit bide replet cache une quarantaine de cartes exclusives, une poignée de nouveaux modes de jeu et surtout quantité de véhicules. En fouillant dans ses tripes, on tombe presque sur des morceaux d'Halo mal digérés, sur des jeeps dans lesquelles on monte à plusieurs pour aller taquiner les gueux d'en face, et que l'on quitte en pièces détachées quand ces petits canaillou ont eu l'idée d'emmener un tank avec eux. C'est rigolo, c'est défoulant, c'est pas original pour un sou évidemment mais purée, qu'est-ce que c'est bon !
Deus Ex fait partie de ces jeux qui ont marqué une génération de joueurs au point de créer un fan club très élitiste : il y a ceux qui en font partie, ceux qui ont joué à ce jeu d'aventure, d'action et de rôle, qui ont apprécié sa liberté d'action légendaire et son scénario cyber-punk tortueux... et puis il y a les autres, ceux qui sont passés à côté de ce monument ou qui, suprême hérésie, y ont joué sans le trouver si terrible que ça. Vu ses ventes décevantes, la seconde catégorie l'a emporté sur la première, ce qui n'a pas dissuadé Eidos de remettre le couvert avec cette suite. L'ennui, c'est que le développement console et PC ainsi que l'envie de faire un jeu plus accessible le rendent bancal, trop inférieur au premier pour les fans purs et dur et trop complexe malgré tout pour les nouveaux venus. C'est très handicapant et pourtant cela n'empêche pas Deus Ex : Invisible War d'être tout bonnement incontournable.
Hergé avait lancé la mode avec son album Tintin au Congo, voici venir Afrika Korps vs Deserts Rats qui à l'instar des aventures du reporter à la houpette ou (exemple plus récent) d'un Combat Mission 3 utilise l'Afrique comme terrain de jeu. Si le dépaysement est assuré, vous n'aurez pas le temps de faire de tourisme, nous sommes en Afrique du Nord au cœur du conflit qui opposa Rommel et son Afrika Korps à Montgomery pendant la seconde guerre mondiale. Digital Reality fait dans le STR historique avec Afrika Korps vs Deserts Rats, à mi-chemin entre le wargame et le STR de base et il s'en sort plutôt bien. Rompez les rangs soldats et suivez le lien.
Beyond Good & Evil a été accueilli sous les vivats par la presse spécialisée française, sans cartonner vraiment au hit-parade des meilleures ventes. Disponible désormais sur Xbox et GameCube, le pauvre fait du coup amende honorable en passant à 30 € seulement, soit moitié prix. C'est gentil comme attention, surtout pour un jeu récent de ce calibre, mais il n'est pas certain que cela suffira à doper les ventes. Beyond Good & Evil n'est en effet pas exempt de défauts, ce que son prix tout rikiki ne fera pas forcément oublier.
Il y aura un "avant" et un "après"
Précédé par un nombre impressionnant de récompenses (l'E3 a littéralement sacralisé ce jeu lors de sa dernière édition), et après une première tentative 3D (en 1996) que tout le monde a préféré oublier, le nouvel épisode de Prince of Persia fait donc parti des produits auxquels le joueur va légitimement demander beaucoup. Et ça tombe bien, puisque ces Sables du Temps ont effectivement beaucoup à offrir.
Slideshow vaguement interactif pour les uns, dinosaure d'un genre (le jeu d'aventure, section énigmes) qui disparaît peu à peu pour d'autres, la série des Myst s'est pourtant vendue à près de 10 millions d'exemplaire de part le monde depuis près de 10 ans. Suite d'un Exile décevant, Uru tente d'innover sur quelques points et ainsi de relancer la machine D'ni.