Bienvenue dans le 7th Sector, le quartier de la sombre ville dystopique de Novograd où un état orwellien opère une surveillance totale sur sa population. Conscience (humaine ?) enfermée dans un écran, vous parvenez à fuir de votre cage par le câble d'alimentation. Arpentant les réseaux, activant des boutons, évoluant à travers les installations électriques, prenant possession d'objets mouvants, vous poursuivez votre quête vers une échappatoire plus qu'incertaine.
Sakura Wars est une de ces vieilles gloires du jeu vidéo et, au même titre que les consoles qui l'ont porté à ses débuts, la série est devenue culte. Sega prenait finalement peu de risques en ressuscitant la licence sur son territoire où le jeu était attendu et fut un succès sans surprise. Là où l'éditeur joue gros c'est en le localisant, auréolé d'une belle traduction et d'une campagne publicitaire à toute épreuve, alors même que le jeu est un ogre de contradictions et de contrastes à l'encontre de nos habitudes de jeu occidentales. Alors sortie inconsidérée ou soigneusement préparée ?
Les aventuriers de la souffrance perdue
Après le succès de La-Mulana, un des jeux à la base de la vague indé néorétro, sorti en 2005 sur PC, et une confirmation en 2018 avec sa suite, difficile de ne pas vouloir s'ouvrir au marché des machines de salon. La-Mulana 1 & 2 de Nigoro débarque sur nos consoles dans l'espoir de faire aimer un mouvement qui est né il y a quinze ans. Est-ce une bonne idée de faire du neuf avec du néo-vieux-néorétro ? La réponse dans ce test.
Shinsekai : Into the Depths a eu l'effet d'une bombe au moins pour deux raisons : la première est qu'il est un jeu inédit de Capcom et ça pour une boîte plus habituée à la pérennisation de son catalogue qu'à la nouveauté c'est exceptionnel. Ensuite, ses images font de suite penser à un titre culte sur Amstrad CPC qui a habité toute une génération de joueurs, le cultissime Pacific. Shinsekai : Into the Depths en est-il le digne héritier ?
Un remake digne de son nom
Sortir des remakes de RPG, c'est toujours un peu compliqué, surtout quand il ne s'agit pas de mastodontes emblématiques. En effet, il faut savoir conserver le charme d'antan tout en apportant de la fraîcheur... et le tout avec un budget parfois limité. Résultat : de nombreuses refontes finissent par ressembler à de simples jeux de seconde zone, bien loin des titres reconnus qu'ils adaptent. Soyez rassurés, puisque Trials of Mana réussit là où beaucoup ont échoué.
Une première livraison magistrale
Si la Lune nous a toujours fascinés, nous terriens, c'est sûrement parce que nous pouvons tous la voir où que nous soyons sur Terre, mais que très peu auront la chance d'y poser le pied un jour. Ça, c'était sans compter avec l'équipe néerlandaise de KeokeN Interactive qui, avec son premier jeu, vous propulse sur l'unique satellite naturel de notre planète. Initier son catalogue par Deliver Us The Moon et donc promettre la Lune aux joueurs est un pari plutôt culotté. Mais vous allez voir que cette audace se révèle parfaitement justifiée.