La disquette sous acide
- Éditeur Playsaurus
- Développeur TFL Studios
- Sortie initiale 5 janv. 2019
- Genre Plateformes
Quand les trois amis sont retombés sur cette vieille disquette oubliée, ils ne pensaient pas remettre la main sur un tel trésor. Montrer au plus grand nombre ce petit bijou est devenu leur sacerdoce. Le contrat est rempli, puisque vous pouvez à présent jouer à The Eternal Castle [Remastered] sur vos machines actuelles. Attention, claque visuelle en vue. Malgré son affichage en bichromie, son ambiance, ses décors et ses détails chatouillent vos pupilles et vos oreilles et vous plongent la tête la première dans cet hommage aux jeux futuristes des années 1980. Attachez votre ceinture, car oui, il est encore possible d'être décoiffé avec une poignée de pixels et une palette de couleurs flashy.
L'histoire
Le principe
Hop !
Les niveaux qui se distinguent surtout par leur ambiance sont partiellement générés aléatoirement : quelques passages varient, mais sans en changer non plus totalement la topologie. Outre en arriver au bout et battre le boss qui détient une cellule d'énergie destinée à réparer votre vaisseau, vous collectez quelques artefacts destinés à améliorer vos compétences et des fragments qui, en nombre suffisant, vous seront utiles pour terminer le jeu. Mais étrangement, au sein d'une même partie il ne vous sera pas possible de rejouer un niveau pour le refouiller de fond en comble.
L'ambiance
Pensif, vous prenez un instant pour réfléchir au sens de la vie en bichromie.
Pour qui ?
Le genre de boss super vénère mais super facile.
L'anecdote
Baston généraaaaaaale !
- L'ambiance visuelle étonnante et prenante
- L'ambiance sonore aux petits oignons
- Le côté rétro mais avec une maniabilité correcte
- Quelques références bien vues
- Un hommage plus que réussi
- Quelques rares bugs de sortie d'écran
- Trop de points de sauvegarde tue la sauvegarde
- Trop court !
L'épopée de The Eternal Castle [Remastered] se vit autant par l'histoire générée autour du jeu et son faux remastering que dans l'univers visuel (et presque cinématographique) qu'il est parvenu à créer. Son minimalisme touche à la perfection, créant une ambiance si particulière que vous prendrez plaisir à y replonger, en troquant le héros Adam pour l'héroïne Eve, ou en profitant du niveau débloqué post-générique. Malgré cela, boucler le titre une première fois vous prendra une poignée d'heures ; la promesse de niveaux semi-génératifs laisserait rêver à un jeu plus long, plus aléatoire et moins guidé, mais ça ne sera finalement pas le cas.