Petites voitures et grosses armes
On est gâté en jeux de bagnole en ce moment, surtout avec Burnout 3 et OutRun 2 qui viennent de sortir. Oui mais sur PC, des jeux de voiture fun de ce genre, ça ne court pas les disques dur. On a bien Trackmania, certes, mais heu, c'est tout non ? Pas vraiment. C'était il y a quelques semaines (ok, à la fin de l'été) : un certain Mashed sortait sur PC et consoles, pas spécialement médiatisé. En fait, Empire nous l'avait envoyé et on se l'était jalousement gardé pour nous. Jusqu'à aujourd'hui, avec le test, toujours dans la série "mieux vaut tard que jamais". Et ça va être rapide, car à petit jeu, petit test.
On critique parfois la boulimie d'EA Sports dans le domaine des jeux de sports, mais on oublierait presque qu'il est une autre catégorie de jeux vidéo contrôlée presque sans partage par DreamCatcher. Lorsque celle-ci a repris la branche aventure de Cryo, on s'était dit que l'époque des jeux graphiquement réussis mais au gameplay approximatif ne nous reviendrait jamais. Forever Worlds nous rappelle malheureusement qu'il ne faut jamais dire jamais.
Avec Myst IV – Revelation, nous voici donc de retour dans les contrées oniriques que nous connaissons bien depuis le premier épisode de la série créée en 1994 (eh oui, déjà dix ans) par les frères Miller Robin & Rand. De nouveau, vous aurez fort à faire pour démêler le drame familial opposant deux frères emprisonnés dans des "âges", en l'occurrence The Spire et Haven, qui sont en réalité de véritables mondes-prisons écrits par le père des deux énergumènes révoltés.
Ca vous faisait rire en 1986 de piloter une Testarossa à fond les ballons et d'éjecter la blonde qui vous accompagnait à la moindre touchette avec un panneau ? Ca vous plaisait les tonneaux qui se terminaient dans l'herbe, avec la donzelle à genoux ? Vous en avez bien profité mais c'est à son tour de s'amuser : dans OutRun 2 les blondes contre-attaquent et font subir au beau mâle qui conduit toutes sortes de sévices : algèbre, précision et savoir vivre, quantité de disciplines dans lesquelles les hommes brillent rarement. Un petit conseil : révisez vos tables de multiplication avant d'aller plus loin.
Écrit par
UnexpectedGuest
EA nous a souvent volé des heures de sommeil avec ses jeux de voiture, pour notre grand plaisir. C'est même un peu son fond de commerce, avec le hockey et le football. À l'instar d'un NFS Underground, Burnout 3 (le dernier bébé de Criterion Studios) se propose de nous propulser dans un univers de voitures surpuissantes, de courses en ville à des vitesses que nos radars réprouveraient à coup sûr. Mais au-delà de la vitesse, c'est sur le crash que Burnout 3 mise pour nous faire les yeux doux. Tonneaux et autres explosions suffiront-elles à en faire un must ?
Dans la grande braderie des licences, Electronic Arts est tombé sur un canard boiteux, pour une fois. Catwoman n'est pas la licence qui tue, celle qui permet de vendre des jeux comme des petits pains et de placarder des pubs dans toutes les stations de train. D'abord parce que le film est un beau navet, un gros ratage comme on n'en avait plus vu depuis… depuis… depuis Vidocq tiens, du même réalisateur. On comprend mieux après coup le petit sourire gêné des développeurs quand on leur demandait ce que valait le film… Les personnages sont aussi plats qu'une limande, l'intrigue est ridicule, la réalisation caricaturale, les effets spéciaux cheap et l'interprétation catastrophique malgré un beau casting (Halle Berry, Sharon Stone, Lambert Wilson). Fatalement, ça n'aide pas à faire un bon jeu.