- Éditeur Vivendi Universal
- Développeur High Voltage Software
- Sortie initiale 29 oct. 2004
- Genre Aventure
Oh et bien d'abord, avec un test de Leisure Suit Larry, on se prend une sacrée claque, nous autres, les vieux de la vieille. Ceux qui s'amusaient avec les trois ou quatre pixels des Police Quest, Space quest et autres Gabriel Knight de la boîte Sierra, doivent voir ce que l'on veut dire. Bref, Leisure Suit Larry, c'est une série dont le premier épisode est paru en 1987, édité, on l'a dit, par Sierra. Il s'agissait alors d'une innovation, au moins sur le thème, puisque Sierra nous offrait un point & click un peu particulier, plus porté sur la grivoiserie que sur la classique chasse au trésor ou au monstre.
Avec l'âge les raideurs se déplacent
Un scénario mince comme une ficelle de... string
Vas-y Larry c'est bon, bon, bon
Dirty Larry a un gros flingue...
Les mini-jeux de l'amour et de la séduction
De l'humour ras-la-touffe
Vous vous souvenez de cette émission complètement tarte qui passait le midi sur une grande chaîne de télévision ? Ben ici, c'est un peu ça. C'est vrai, que les délicieuses bougresses (virtuelles) sont accortes et assez bien modélisées, tout en conservant ce côté pin-up tout droit sorti de "Qui veut la peau de Roger Rabitt". Mais diable, qu'on se lasse vite de toute cette chair à pixels, de ce catalogue somme toute assez creux. Il faut vraiment être désemparé ou avec un sexualité digne de l'huître en hiver pour aller jusqu'au terme de cette "aventure". C'est le principal défaut de ce jeu. C'est l'ennui qui nous saisit après une heure de jeu. Pour un jeu qui dure une douzaine d'heures au max, c'est un peu dommage. La mayonnaise ne monte pas, le soufflé se crève, et on a envie de passer à autre chose. Techniquement, c'est pourtant loin d'être nul hein. Mais voilà. L'emballage est joli, mais il n'y a rien dans le citron du soft.