Non, Quake Wars n'est pas la suite de la célèbre série de id Software. Si vous vous attendiez à une campagne scénarisée, à des couloirs infestés de Stroggs décérébrés, à des combats monumentaux... Vous allez être déçus. D'abord parce que Enemy Territory : Quake Wars est un jeu multijoueur, dédié au Xbox Live. Mais aussi parce que même pour un jeu multijoueur, il souffre de quelques lacunes. Vu sa licence et son potentiel, ce titre à part dans la série Quake aurait mérité un meilleur traitement.
Au fil des années, la série des Toca est presque devenue un monument de la course automobile virtuelle. Mais c'est aussi et surtout une série qui a connu une réelle perte de vitesse avec ses derniers volets. C'est sans compter sur la bonne volonté des équipes de chez Codemasters, qui, fortes de leur expérience next-gen avec Colin McRae : DIRT, proposent une version revitalisée et survitaminée de la célèbre franchise par le biais de Race Driver : GRID. La nouvelle recette est osée : toujours plus de sensations et de plaisir, au détriment de l'aspect simulation qui avait fait le succès des premiers épisodes. Reste à voir si le titre ne va pas tomber dans la caricature du jeu de course arcade en voulant se rendre trop accessible.
Non, Grand Theft Auto 4 n'est pas seulement une simulation de gangster. Réduire ce jeu à l'attente qu'il a suscitée, à ses chiffres de vente faramineux ou à ses scandales serait également caricatural. Grand Theft Auto 4 raconte avant tout une histoire, celle d'un immigré qui découvre l'Amérique sous son jour le plus terrible, le plus crade, le plus sombre. Grand Theft Auto 4, c'est la relecture de ce pays qui fascine, l'Amérique, à travers une de ses villes les plus emblématiques : New York, rebaptisée Liberty City. C'est autant l'histoire d'un paumé qui cherche à se refaire que l'histoire d'une ville gangrenée par le crime et la luxure, la violence, la folie des hommes. C'est dans les creux de cette série noire qu'il faut chercher le vrai charme de GTA, plus que dans les interactions incroyables que le jeu propose. Car c'est précisément cette peinture terrible et délirante qui distingue ce titre follement ambitieux de la masse informe de ses concurrents.
Iron Man est l'adaptation sur grand écran du comic-book Marvel créé en 1963 par Stan Lee, l'homme qui a donné naissance à Spider-Man, Hulk, Les 4 Fantastiques ou encore les X-Men. Comme à l'accoutumée, la juteuse licence est exploitée au maximum, et le jeu tiré du film débarque sur PC. Etes-vous prêt à endosser l'armure du célèbre justicier et à protéger les innocents ?
Parfois, il ne faut pas grand-chose pour qu'un jeu se démarque de la concurrence. Digital Extremes semble l'avoir compris. Nul besoin donc de se concentrer sur l'originalité des décors, ni sur un scénario tenant en haleine du début à la fin... Rien de tout ça. Dark Sector n'innove pas. Pire encore, il reprend sans complexe les éléments des blockbusters de ces dernières années. Alors que beaucoup d'autres éditeurs profitent de la mode actuel pour se remplir les poches, le jeu de D3 Publisher a au moins le mérite de proposer quelques choses de nouveau : une arme unique, sorte de boomerang à trois lames appelé Glaive. En orientant la jouabilité vers ce dernier, Dark Sector est prêt à trancher vif vos aprioris sur ce genre de titre.
Les jeux de lutte anti-terroristes deviennent légion, surtout depuis les attentats du 11 septembre. C'est sans grande originalité qu'Army of Two surfe sur cette vague, en vous proposant de prendre les armes pour une leçon de géopolitique musclée. Si le fond semble commun, le concept du titre est lui nettement plus attirant, puisqu'il offre une expérience de coopération unique, qui prend tout son sens en multijoueurs. Cette nouvelle recette signée Electronic Arts saura-t-elle apporter assez de nouveauté pour relancer un peu le genre ?