Sorti un mois avant le film du même nom, King Kong a réuni tous les moyens pour s'affranchir du film et proposer un jeu, un vrai. Deux modes de représentation, interface épurée, cinématiques in game, autant d'innovations laissant entendre que le nouveau bébé de Michel Ancel serait autre chose qu'un simple jeu à licence. Le film est maintenant en salle, peut-il être comparé au long-métrage ?
F.E.A.R. se présente comme la dernière expérience viscérale qui nous ait été donnée de jouer sur PC. Des armes qui tirent fort, des petites filles qui font peur, le temps qui suspend son vol : Monolith nous gâte. Description du jeu qu'il faut offrir à votre nouvelle carte graphique.
Syberia 2 est un jeu d'aventure rythmé, bien mené et bien pensé. Accompagné d'un automate chauffeur de train et d'un vieillard souffrant mais espiègle, partez à la recherche du pays des mammouths en traversant différents paysages fournis aussi bien graphiquement qu'énigmatiquement. Durant cette folle aventure vous aurez la possibilité de donner des bonbons à une petite fille, vous travestir, vous envoyer en l'air dans un cercueil, toucher les fesses d'un automate, sentir l'haleine d'un ours, vous faire déshabiller par un inconnu, fréquenter des pingouins, et si vous êtes sage, voir des mammouths. Mais ça, c'est seulement si vous arrivez au bout !
Des doom-like, il en pleut tous les mois. Des bons doom-like, il en sort quelques uns par an. Des doom-like excellents, on les compte sur les doigts de la main. Far Cry en fait partie parce que Far Cry a tout compris : c'est un jeu qui est avant tout très beau et très rythmé. En plus, il propose un environnement rafraîchissant et un petit côté tactique amusant. Sans oublier une durée de vie en béton armé rien que pour la campagne solo, ce qui est de bon goût en ces temps de jeu beaux, intéressants mais bougrement trop courts. Evidemment, la recette est connue ; mais quand elle est aussi savoureuse, aussi bien mitonnée, il faudrait être fou pour refuser d'y goûter. Car ce sont les jeux les mieux réalisés qui redonnent toute leur saveur à des genres si galvaudés qu'ils en deviennent hélas rébarbatifs.
Après une Amerzone tropicale et étrange, Benoît Sokal, célèbre dessinateur de bande-dessinées, s'est tourné avec Syberia vers les non moins étranges mais beaucoup moins tropicales, voire carrément fraiches par endroits, contrées de l'Europe de l'Est. L'on y suivra donc le périple d'une jeune avocate américaine à la solde du grand capital américain, une Ally McSteppes envoyée pour dévoyer un mystérieux et génial créateur d'automates. L'histoire est-elle si bien ? Les graphismes sont-ils aussi somptueux que ce qui se murmure ? Les automates rêvent-ils de mammouths à ressort ? La réponse à (presque) toutes ces questions se trouve dans le test...
Après un long silence et un rachat, Red Storm revient en fanfare avec Ghost Recon, une simulation militaire, une vraie. Comme dans Rainbow 6 et Rogue Spear, il va falloir se dévouer pour occire du terroriste avec son petit groupe d'intervention sans peur et sans reproches. Le tout en faisant sacrément gaffe quand même parce que dans les jeux Red Storm comme dans la vraie vie, on meurt souvent d'une unique balle sans avoir rien vu venir. Et comme pour les deux premiers épisodes, c'est Tom Clancy lui-même qui a apposé son beau patronyme sur les boîtes de jeu, même si la nature de sa participation effective reste très vague. Le célèbre écrivain est conseiller pour tout ce qui touche au réalisme géo-politique et comme c'est lui qui a fondé la boîte on passe rapidement au chapitre suivant et on se l'écrase.