Tests

Tour de France 2019

L'EPOsode de trop ?

Chaque année, c'est la même rengaine. Le mois de juillet pointe le bout de son nez, les cyclistes enfourchent leur bécane et partent pour trois semaines de course à travers la France entière et d'autres pays limitrophes (ou non). Et qui dit Tour de France, dit adaptation vidéoludique. En effet, Cyanide a pris l'habitude de nous abreuver entre chaque étape de doses de cyclisme virtuel. Et après de nombreux épisodes maigres en nouveautés, le rachat du studio par Bigben a donné de l'espoir aux fervents joueurs acceptant chaque année, sans trop broncher, de nombreux bugs entachant l'expérience de jeu. Alors, nouveau ou faux départ ?

The Sinking City

Larguez les homards

Rompue aux mécanismes des jeux d'enquête à ambiance, l'équipe de Frogwares est de retour avec un The Sinking City très lovecraftien. Et pour cause, dans cette nouvelle aventure, le culte d'un certain Ctchulhu n'est pas bien loin. Expatriés en Ukraine, ces froggies fans de Sherlock Holmes tentent donc de se diversifier au niveau des héros qu'ils mettent en scène. Au risque de perdre en route des aspects techniques pourtant essentiels ?

Judgment

Le jugement premier

Dérivé de la série Yakuza, Judgment avait une importance certaine pour Toshihiro Nagoshi et le Ryu Ga Gotoku Studio. En effet, il fallait tourner la page de l'excellent Yakuza 6 tout en proposant une certaine continuité. Enquête réussie ?

Days Gone

Ça Deacon pas !

Se lancer dans une nouvelle licence destinée à devenir l'un des derniers killer app de la PlayStation 4, est pour le moins un pari osé. Bend Studio n'a en effet encore jamais développé de jeu pour la dernière console de salon de Sony, se cantonnant jusqu'à présent à des titres sur Vita (Uncharted : Golden Abyss) et les premières PlayStation (la série Syphon Filter). Alors, voir débarquer cette équipe de son Oregon natal avec un projet aussi ambitieux que Days Gone avait de quoi interpeller. Et vous savez quoi ? Ça a du bon d'être interpellé.

Resident Evil 4 HD

Vous repartirez bien en Erasmus au fin fond de l'Espagne ?

En 2005 Resident Evil 4 marque un tournant dans l'interprétation de l'horreur par Capcom en mettant l'accent sur l'action, aux antipodes de ses aînés. Et pour le plus grand plaisir des joueurs. 14 ans après, ressortir ce hit sur Switch c'est comme fouiller dans les cartons d'une brocante et retomber sur une perle. Vous soufflez un gros coup sur la boîte crasseuse pour la dépoussiérer et restez songeur quelques instants. Comment la fille du président a-t-elle à ce point raté son Erasmus ? L'Espagne concentre-t-elle le plus de machines à écrire au kilomètre carré ? Qui est ce marchand qui a une boutique jusque dans la chambre du noble local ? Trop de questions auxquelles vous n'avez toujours pas les réponses. L'occasion de replonger ?

Lovely Planet 2 : April Skies

Le cro meugnon FPS est de retour

Cinq ans plus tard, Lovely Planet est de retour avec April Skies ou encore, à la française, Lovely Planet : "le ciel d'avril". Ce jeu sorti tout droit du studio QuickTequila nous (re)plonge dans un monde aux abords aux aspects simples, épurés. Mais ne vous y trompez pas, ce shooter à la première personne se veut nerveux, et pourrait être considéré d'une autre lignée, le die and retry. Comment ?

Tribune libre