Tests

Trois pour le prix d'un avec Hour of Victory

N'y allons pas par quatre chemins : Hour of Victory vient s'entasser sur la pile déjà conséquente des FPS "Seconde guerre Mondiale". De plus, ce titre fraichement sorti utilise l'Unreal Engine, qui comme chacun sait a ses faiblesses. C'est alors que vous pensez que Midway, lassé de l'univers imaginaire des Mortal Kombat a préféré investir dans une rétrospective historique. Encore perdu. Hour of Victory joue la carte du gameplay en vous proposant trois manière radicalement différentes d'aborder les combats.

Devil May Cry 4 prend la pose sur PS3

Qu'est-ce qui fait une bonne parodie ? Sans doute le plaisir de voir des situations absurdes traitées avec le plus grand sérieux. C'est la recette de Devil May Cry 4, un jeu éblouissant qui vous propulse sur le devant de la scène. Baroque, endiablé, poseur, frimeur, exubérant, ce titre est certainement le jeu d'action le plus délirant à avoir vu le jour sur PlayStation 3. Un vrai bonheur qui fait l'effet d'une baffe, à condition de se laisser emporter par sa sarabande musclée.

Lost Odyssey, le Final Fantasy de la Xbox 360

Le studio Mistwalker créé par Hironobu Sakaguchi, père de la saga Final Fantasy, avait deux grands projets pour la Xbox 360. Blue Dragon, tout d'abord, jeu de rôle dans le pur style japonais réalisé en collaboration avec Akira Toriyama sorti au mois d'août dernier. Le second n'est autre que Lost Odyssey réalisé en collaboration avec Kiyoshi Shigematsu, écrivain japonais. Lost Odyssey est, lui aussi, un RPG typiquement japonais comme sait le faire Hironobu Sakaguchi, mais peut-il révolutionner le genre et devenir le premier RPG nouvelle génération que beaucoup attendent ?

Soldier of Fortune : Payback ne s'en sort pas vivant

Quelle drôle d'idée de la part d'Activision de sortir ce troisième volet plus de cinq ans après Soldier of fortune II : Double Helix, qui était à l'époque une franche réussite. Quelle drôle d'idée surtout d'en avoir confié le développement à Cauldron, bien connu pour la médiocrité de ses jeux de tir en vue subjective. Même si il est permis de rêver et d'espérer une suite viable, en souvenir du bon vieux temps, Soldier of Fortune : Payback se montre malheureusement vite à la mesure des craintes et risque d'avoir du mal à convaincre.

Faux départ pour Universe at War

Edité par Sega, le second titre du jeune studio Petroglyph a bon nombre d'atouts en sa faveur. Tout d'abord, l'équipe créatrice compte dans ses rangs des anciens de chez Westwood. Ceux-là même ont posé les règles du genre RTS avec la sortie de Command & Conquer. Certes, Star Wars : Empire at War, leur précédent jeu, n'innovait en rien et sentait même la reprise de licence. Seulement, cette fois-ci, ils nous promettent trois factions extra-terrestres aux caractéristiques bien tranchées. Voyons cela de plus près...

The Club : "You have to fight"

Il a sans doute fallu à Bizzare Creation le succès de la console de Microsoft auprès d'un public de joueurs pour leur offrir la confiance commerciale qui leur permet aujourd'hui d'entretenir une créativité abondante (trois jeux en l'espace d'un an) sans jamais abjurer de leur héritage. The Club, au même titre que Project Gotham Racing ou Geometry Wars, dessine d'abord un projet de réhabilitation personnelle qui s'adresse à un public arithméticien.

Tribune libre