Etre fan d'un univers, comme ici celui des Marvel, signifie t'il devoir accepter avec béatitude tous les produits portant votre licence adorée ? Marvel : Ultimate Alliance 2 est loin d'être un mauvais jeu, disons-le clairement. Seulement il adopte un style quelque peu déroutant. Mais aussi il exploite, commente et en ajoute sur les vies sentimentales des supers-héros. Le fan de Marvel qui est en vous saura t'il lui pardonner ses erreurs ? A vous de voir.
Il serait aisé de démarrer le test de la nouvelle mouture de la série des Colin Mac Rae en la comparant au dernier Need for Speed Shift. Certes tels les FIFA et PES les deux séries se font farouche concurrence. Trouver leurs différences pour détacher les bons et mauvais points de chacun semble alors évident. Mais ne tombons pas dans la facilité car DiRT 2 : c'est de la conduite pure. Des sensations jusque là rarement atteintes un pad en main. De la vitesse, du bruit, des crash et surtout de l'adrénaline. Le tout dans une immersion totale. Vous pensez que l'on ne peut en dire plus ? Et pourtant si, c'est possible, car il y a matière.
Adapter une série comme IL-2 sur consoles, c'est un petit peu comme essayer de faire rentrer une Ferrari dans une niche : ça coince. C'est en tout cas le gros à priori que l'on peut avoir en lançant cette simulation hyper pointue sur PC, faite à l'huile de coude par des russes soucieux de retranscrire au mieux le maniement et le caractère des coucous de la Seconde Guerre mondiale. La surprise n'en est que plus grande, quand gamepad en main on se surprend à découvrir toute la richesse de ce jeu qui tente le grand écart douloureux entre arcade lobotomisante et simulation particulièrement élitiste.
Wolfenstein 3D, vous connaissez ? C'est un pionnier du jeu vidéo. Inventeur du FPS, provoquant déjà à l'époque des remous médiatiques. La raison ? Des portraits de Hitler partout sur les murs du château que vous deviez nettoyer d'une horde de nazis. Nintendo n'en a eu que faire dans sa version SNES, forçant ID Software à effacer tout signe rappelant le IIIème Reich et à transformer les bergers allemands en énormes rats. Cet épisode éloigna les génies créateurs de Doom du monde des consoles. Seulement les années passent. Les licences se cèdent et les points de vue changent. Aujourd'hui Raven, qui a déjà manqué Quake IV a la lourde de tâche de donner une suite digne de Return to Castle Wolfenstein. Une seconde chance ne doit pas se manquer.
Wolfenstein 3D est un mythe. Apparu en 1992 grâce aux développeurs d'ID Software, c'est lui qui a initié le genre du jeu de tir en vue subjective sur PC. Sa suite, Return to Castle Wolfenstein, a d'ailleurs contribué à démocratiser ce genre sur console en sortant sur la Xbox de Microsoft fin 2001. Inutile donc de dire que ce troisième volet, sobrement intitulé Wolfenstein, est attendu au tournant…
Créé par David Breger, le personnage de GI Joe est un héros de bande-dessinée à la base. Ce soldat Américain a été décliné à toutes les sauces depuis plus d'un demi-siècle, à commencer par les fameux jouets articulés en plastique commercialisés à partir de 1964. Comme toute licence à succès qui se respecte, la saga GI Joe est déjà passée par la case vidéo ludique. Quatrième jeu tiré de cet univers, G.I. Joe Le Réveil du Cobra est-il aussi creux que le film éponyme dont il reprend quelque peu l'univers ? Affirmatif, mon Général !