Docteur Vincent et Mister Love
Voilà un jeu tellement spécial. Aucun homme l'ayant fait ne vous dira qu'il l'aura laissé indifférent. Sorti il y a presque dix ans, ce n'est pas seulement l'occasion d'une version définitive avec tous ses avantages mais c'est aussi l'occasion du bilan. Alors qu'êtes-vous devenu, combien des névroses de Vincent sont devenues les vôtres, où en êtes-vous de votre couple, de votre sexualité ? Combien de Katherine s'allongent près de vous et combien de Catherine finissent par vous endormir ?
Il était une fois un surhomme
Quand le plus beau de tous les romans fantastiques a le droit à sa version vidéoludique, on se dit « OK pourquoi pas ? ». Des adaptations en tout genre l'ont déjà tellement égratigné et gâché que le jeu vidéo est tout aussi légitime pour venir mettre ses conventions indigestes sur la plus pure des œuvres. Puis lorsque le jeu se lance et que la liste des partenaires financiers apparaît (Arte, CNC, Région Île-de-France) la confiance revient et, qui sait, ce Frankenstein nous réservera peut-être quelques belles surprises.
Manger, c'est un peu comme les anniversaires : tout le monde aime ça. La créature de Carrion aime manger elle aussi, elle baffre non-stop. Et elle prend du bide, comme nous ! Après, son régime alimentaire est constitué d'humains. Certains pleurent. D'autres hurlent. Quelle erreur. Pourquoi se battre quand le karma fait que le plat de spaghettis bolognaise que vous dévoriez encore hier a décidé de se rebeller et de vous manger vous, pour une fois ?
Imaginez Myamoto après son premier Mario, Naoto Ohshima après Sonic, Peter Molyneux après Populous, Will Wright après Sim City, Sam Lake après Max Payne, David Cage après Omikron, Patrick Balkany après la dernière fête de la musique... Comment rebondir après avoir touché la perfection ? C'est la question que s'est posée Codemasters après le succès public et critique de son précédent jeu de F1. Comment faire encore plus technique pour les fans, tout en gardant l'accessibilité originale ?
Le mal, c'est bien plus amusant !
Vous vous souvenez de Dungeon Keeper, jeu qui vous mettait aux commandes du mal pour mettre en place votre donjon et ainsi arrêter les gentils aventuriers ? Poser des pièges, recruter des démons, massacrer les héros de l'autre monde étaient un régal. Mais vous vous demandez pourquoi ce jeu ? Eh bien, parce que Dungeons III Complete Collection en reprend le principe. Enfin, en partie !
La nouvelle génération de Pokémon aura au moins eu le mérite de pousser Game Freak à sortir de sa zone de confort. Un moteur graphique tout beau, tout neuf et voilà que les envies de nouvelles aventures les emmènent sur les sentiers beaucoup moins battus de Little Town Hero. Jamais parfait, toujours brouillon, mais dieu que ça fait du bien un jeu autant décomplexé.