Sous les PV, la guerre de voisinage
Sale temps pour les flics. Enquêteur redevenu simple agent suite à une bavure louche, vous ne lâchez pas l'affaire pour autant et continuez votre enquête en costume bleu. Armé d'un stylo et d'un bloc de PV, vous débarquez dans un quartier tout en longueur, géré d'un côté par la mafia et de l'autre par un gang. Racket de commerces, recel de produits volés, tapinage... Bernard de La Villardière en aurait presque une mi-molle. Rester droit dans ses bottes est loin d'être une solution viable à long terme. Irez-vous délivrer un paquet sans l'ouvrir pour rendre service à un mafieux ? Fermerez-vous les yeux sur un braquage ? Vous laisserez-vous tenter par une petite turlutte gratuite pour laisser travailler la madame tranquillement ? Good cop, bad cop, bienvenue dans Beat Cop.
C'est encore meilleur la troisième fois
Dernier né d'une gamme (PlayLink) de jeux qui vivote, Erica sort en catimini, en pleines vacances estivales. Pourtant, les raisons de lui faire confiance sont nombreuses : les gars de Flavourworks sont des obstinés, l'idée d'utiliser la manette au lieu de son téléphone portable est laissée au choix du joueur et le prix est des plus sympathiques. Alors Erica est-il une expérience oubliable ou le chant du cygne d'une initiative qui n'a jamais su parler aux joueurs ?
Contrôler les balles (Max Payne), contrôler la lumière (Alan Wake), contrôler le temps (Quantum Break), le contrôle est une véritable obsession chez l'équipe finlandaise de Remedy. Si bien que sa dernière production s'intitule tout simplement Control. Elle se révèle être un véritable melting-pot de son savoir-faire. Mais également de ses travers.
Une surprise bonne et désuette
Lors du dernier E3, ONINAKI avait su intriguer certains joueurs fans de jeux de rôle japonais. Il faut dire que le jeu semblait avoir pour lui deux choses : une thématique du deuil trouvant écho dans le game design, ainsi qu'un système de combat semblant particulièrement dynamique. Restait donc à savoir si le résultat serait au rendez-vous le moment venu.
Développé par des Français, Night Call a su intriguer quelques rédactions et acheteurs les semaines précédant sa sortie. Il faut avouer que le titre, basant son principe sur un taxi et disposant d'une direction artistique intrigante, avait de quoi attirer l'attention. Et pourtant...
Des ténèbres impénétrables ?
L'enrôlement dans une secte est un processus déroutant, souvent imprévisible et particulièrement traumatisant pour l'entourage. Qu'un produit ludique ose s'attaquer à un tel sujet, sous la forme d'un jeu d'infiltration, ça aussi c'est déroutant. Et ça tombe bien car une fois en main, The Church in the Darkness se révèle effectivement totalement déroutant.