Test | WRC 8

25 sept. 2019

Autant prévenir : WRC 8 est riche en nouveautés. Cela commence par la gestion dynamique de la météo. En effet, les conditions climatiques s'invitent désormais durant les courses. Cela ajoute une part conséquente de réalisme dans un genre où la visibilité de la route (et les indications du copilote) est primordiale. Essuie-glaces vivement conseillés. Aussi, un beau travail a été fourni sur la conduite. C'est particulièrement vrai sur la neige, où le ressenti du véhicule s'apparente vraiment à ce que nous pouvons trouver dans la réalité. De ce fait, les courses multipliant les surfaces (bitume, terre, neige, etc.) gagnent en intérêt... tout comme celles regorgeant de quelques pièges bien sentis, comme les flaques d'eau.

Bien sûr, les effets varient en fonction des véhicules et des améliorations. À la fin du mode Carrière, il est évident que les flaques d'eau ne vous feront plus peur. Et cela est dû à une gestion de la progression bien plus habile. Entre les épreuves principales, il est possible de vous entraîner (conditions climatiques, essais constructeurs, etc.) ou de vous reposer, et ainsi de glaner quelques euros ou points d'amélioration à attribuer à votre véhicule. Ces derniers peuvent aussi bien être assignés à des paramètres d'équipe (bonus de gains, de moral, de réputation) qu'avoir une influence concrète sur la conduite. Enfin, l'un des bon points de WRC 8 est l'exigence des écuries. Contrairement aux autres jeux du genre, vous pouvez vite perdre la confiance de votre équipe et vous faire virer... ce qui vous obligera à signer de nouveaux contrat et à repartir de zéro en matière de recherche et de développement. Dur.

Si les débuts en piste peuvent sembler rudes (il est aisé de trouver que les véhicules ressemblent à des savonnettes), WRC 8 parvient à convaincre au bout de seulement quelques courses. Donc ne baissez pas les bras. En fait, il suffit de voir tout le travail effectué sur la progression et la conduite pour s'en convaincre. Une fois cela remarqué, le titre est accrocheur, aussi bien pour les joueurs en quête de réalisme que d'accessibilité... à condition de comprendre que l'on ne devient pas un cador de la route en seulement quelques courses. Seul vrai bémol : les graphismes pas franchement folichons, d'autant que le titre ne semble pas optimisé pour les Xbox One X et PlayStation 4 Pro.

Il demeure quelques détails assez surprenants dans le déroulement du mode Carrière. Par exemple, il est certes logique que les écuries soient exigeantes. Il n'est néanmoins pas très logique de se faire virer de son équipe alors que l'on vient de monter pour la première fois sur un podium...