A la base, Silent Hill est un jeu d'horreur, un titre qui fait peur avec ses monstres zombiesques aux râles chevrotants. Mais c'est surtout un univers dérangeant, glauque, dans lequel le cauchemar prend vie et se mêle inextricablement à la réalité, au point de faire douter de celle-ci. Jouer à Silent Hill est du coup plus traumatisant encore que de regarder le 20 Heures : en misant sur des marginaux, sur des individus instables brutalement rattrapés par quelques vilains traumatismes refoulés, Silent Hill instaure un climat malsain et dérangeant qui laisse une impression durable une fois la partie finie. Et qui accessoirement oblige le joueur à rester devant son écran jusqu'à la fin de l'aventure, le seul moyen de surmonter ce cauchemar vidéo-ludique étant d'aller jusqu'à son terme...
S'il est un domaine du jeu vidéo bien pauvre depuis quelques temps déjà, c'est bien celui du jeu d'aventure utilisant le principe du point & click. Effectivement, après l'âge d'or d'il y a quelques années, durant lequel se succédèrent les Monkey Island, Indiana Jones, Sam & Max et autres Grim Fandango sans oublier le mythique Day of the Tentacle, la famine s'installa. Plus rien à se mettre sous la dent, ou presque. Mais oubliées les grosses licences de M. Lucas, ici Frogwares et Micro Applications se sont concentrés sur l'oeuvre d'un des plus grands visionnaires du XIXè siècle en la personne de Jules Verne pour nous fournir un jeu d'aventure classique, qui malheureusement n'exploite pas assez le riche univers dans lequel il est inscrit, qui souffre malheureusement de nombreux petits défauts rendant parfois l'aventure frustrante, voire superflue.
Halo, initialement prévu sur PC, a finalement été développé sur XBox après le rachat de Bungie par Microsoft. Il fut l'un des premiers jeux à sortir sur XBox et a rencontré un franc succès auprès des joueurs, contribuant par la même au succès de la console. Adapté par Gearbox après deux longues années d'attente, Halo débarque enfin sur nos machines. Chronique d'une tuerie annoncée...
Max Payne, vous vous en souvenez ? C'était ce grand brun taciturne qui mettait à peine huit heures pour venger les meurtres de sa femme et de son nourrisson. Une vraie tapette celui-là, sous ses faux airs de vrai macho, une tarlouze plutôt bien fardée mais qui manquait singulièrement de conversation. Les premières minutes de jeu étaient intenses, certes. Mais après, on se lassait du Bullet Time dont de toute façon on faisait le tour en une journée. Devinez quoi ? Le gars Max récidive et semble n'avoir rien corrigé de ses défauts. Il est toujours aussi prompt à appuyer sur la détente avec classe, mais toujours aussi incapable de tenir en haleine sur la durée ! Comme beaucoup de mecs, en somme.
Cela fait quelques années qu'Elixir Studios nous promet avec Republic: The Revolution la première simulation politique de prise de pouvoir en jeu vidéo. Il est temps de voir si le développeur londonien, dont certains membres ont travaillé sur des titres tels que Homeworld, The Sims, ou encore Black & White, a su concrétiser ses ambitions.
Toi, l'aventurier, le vétéran, tu as arpenté de long en large les vastes étendues de Rubi-ka, tu en as percé les secrets, tu as vaincu les créatures les plus dangereuses. Toi, jeune novice, tu as soif de découvertes et de mystères, tu voudrais explorer des terres encore vierges. Tous, venez nous rejoindre à Jobe dans les Shadowlands, des équipes de brillants scientifiques sont déjà prêtes à vous accueillir. Mais attention, lisez bien le contrat car ce voyage pourrait bien être sans retour.