Le retour d'une moisson hors norme
Qu'est-ce qu'on l'attendait ce remake ! Le plus grand de tous les épisodes de la série des Harvest Moon débarque sur Switch. Le nombre d'heures passées sur Game Boy Advance est indécent et suffit à exprimer le raffinement de cet épisode. Il n'est pas anodin qu'il ressorte, vu son importance. Sa sortie est heureuse et importante, mais il reste à savoir si elle tient d'une volonté de relecture sincère ou simplement de l'opportunité d'un ravalement de façade censé par la même occasion lui changer sa qualification. Oubliez Harvest Moon devenu licence approximative et fourre-tout : Friends of Mineral Town rejoint la prestigieuse et l'élégante licence Story of Seasons.
Décolage hasardeux pour un atterrissage raté
Les vils méchants – forces de Rayonne – s'en prennent à l'espèce humaine, tandis que les courageux gentils – les résistants – tentent de combattre afin de sauver l'humanité. Aux commandes de votre Gravicycle, un véhicule de combat planant au-dessus du sol, vous dirigez votre groupe de survivants afin de faire face à ces ennemis qui cherchent à vous annihiler. De retour à ses origines, le co-créateur de Halo, Marcus Lehto, présente Disintegration, aux allures du jeu de Bungie mais avec une singularité dans son gameplay. Croisement entre shooter et jeu de stratégie, le concept s'écrase un peu à côté de sa cible.
Manger, c'est un peu comme les anniversaires : tout le monde aime ça. La créature de Carrion aime manger elle aussi, elle baffre non-stop. Et elle prend du bide, comme nous ! Après, son régime alimentaire est constitué d'humains. Certains pleurent. D'autres hurlent. Quelle erreur. Pourquoi se battre quand le karma fait que le plat de spaghettis bolognaise que vous dévoriez encore hier a décidé de se rebeller et de vous manger vous, pour une fois ?
Imaginez Myamoto après son premier Mario, Naoto Ohshima après Sonic, Peter Molyneux après Populous, Will Wright après Sim City, Sam Lake après Max Payne, David Cage après Omikron, Patrick Balkany après la dernière fête de la musique... Comment rebondir après avoir touché la perfection ? C'est la question que s'est posée Codemasters après le succès public et critique de son précédent jeu de F1. Comment faire encore plus technique pour les fans, tout en gardant l'accessibilité originale ?
Le mal, c'est bien plus amusant !
Vous vous souvenez de Dungeon Keeper, jeu qui vous mettait aux commandes du mal pour mettre en place votre donjon et ainsi arrêter les gentils aventuriers ? Poser des pièges, recruter des démons, massacrer les héros de l'autre monde étaient un régal. Mais vous vous demandez pourquoi ce jeu ? Eh bien, parce que Dungeons III Complete Collection en reprend le principe. Enfin, en partie !
Il y a 20 ans sortait l'excellent Desperados et c'est avec tendresse et beaucoup d'émotion que l'on est ravi de savoir qu'il nous revient sous les meilleurs auspices. Une licence qui a beaucoup souffert se retrouve enfin entre les mains bienveillantes du studio Mimimi à qui l'on doit l'énorme Shadow Tactics. Cependant les cowboys c'est autrement moins discret que les ninjas et on espère que Desperados a gardé un peu de son impertinence.