Faire un jeu à licence, c'est facile. Il y a déjà les personnages, la trame, et l'univers graphique. Mais c'est d'autant plus facile de sombrer dans la bête adaptation, sans ajouter de note artistique et profiter de tous ces éléments pour en oublier le principal : l'intérêt du jeu en lui-même. C'est aujourd'hui l'adaptation par EA du dernier long métrage inspiré du quatrième tome d'Harry Potter qui est passée au crible. Nous auront-ils gratifié d'une énième adaptation du monde magique de Harry sans saveur ou ont-ils su mettre les bonnes personnes sur le projet pour donner naissance à une sorte d'aventure parallèle aux livres et aux films ? En tous cas le côté action emprunté par cet opus fleure bon le renouveau.
Torque, c'est le gars qui n'a vraiment pas de chance : sa famille se fait assassiner et il est en prison. Mais c'est limite risible car il pratique l'enfer depuis sa naissance. Toutes les souffrances passées lui ont dévoré l'esprit, laissant à la place les hurlements des démons qui hantent ses nuits, jusqu'à le faire douter de la réalité même. Ceux qui l'ont connu dans le premier volet retrouveront un Torque plus abîmé que jamais et décidément encore plus dangereux, mais il faudra bien le maitriser dans The Suffering : les liens qui nous unissent. Et tâcher de ne pas sombrer avec lui. La tâche sera rude. Très.
A bientôt 12 ans, la série des FIFA cumule déjà 19 épisodes, en prenant en compte les jeux événementiels et les softs dérivés. Depuis quelques années, cette saga prolifique a été délaissée par les fans, qui lui préfèrent PES. Pour cet épisode 2006, EA Sports veut reconquérir son public d'antan à coups de nouveautés, pas toujours novatrices.
"Warriors, la partie commence". Tous ceux qui ont vu ce film de 1980 se souviennent de ce gimmick bizarre. Accusée à tort d'avoir abattu le chef des chefs, la bande des Warriors doit traverser par tous les moyens New York pour se réfugier dans leur QG. Sur leur chemin ils rencontreront d'autres guerriers de la nuit et devront les éliminer un à un. Rockstar, qui nous a habitué à des titres de qualité basés sur des concepts novateurs étonne en sortant un beat'em all à l'ancienne tiré d'un film pas franchement à succès et qui commence à dater. Ont ils su y apporter la Rockstar touch' ou sont-ils simplement tombés eux aussi dans la facilité ?
Si pour vous, le catch américain n'est qu'une supercherie truquée. Si vous ne connaissez pas les Pedigree, F-U, Spear et autres Power Bomb. Si vous êtes insensibles aux exploits de Shawn Michaels et de Kurt Angle, sachez que cela va changer puisque Smackdown! vs RAW débarque sur PS2 dans une version 2006 relookée et toujours destinée aux amateurs de catch... mais aussi aux autres.
La série des Mortal Kombat a su s'imposer dès le premier volet comme un style à part entière dans ce qui était à l'époque la jungle des jeux de baston en 2D. Beaucoup de titres essayèrent de se faire reconnaitre tandis que le bébé de Midway créait l'évènement en proposant une violence jusque là jamais égalée sur une borne d'arcade. Attiré par la 3D depuis le 4ème volet, les développeurs cherchèrent a donner une autre dimension à leur licence chérie en y ajoutant un côté aventure, ce qui donna des titres sur PSone plutôt manqués et une timide tentative de retour sur PS2. C'est au tour de Mortal Kombat: Shaolin Monks de tenter de redorer un blason terni par ces échecs.