- Éditeur Electronic Arts
- Développeur Yuke's Media Creation
- Sortie initiale 8 nov. 2005
- Genres Action, Aventure
Faire un jeu à licence, c'est facile. Il y a déjà les personnages, la trame, et l'univers graphique. Mais c'est d'autant plus facile de sombrer dans la bête adaptation, sans ajouter de note artistique et profiter de tous ces éléments pour en oublier le principal : l'intérêt du jeu en lui-même. C'est aujourd'hui l'adaptation par EA du dernier long métrage inspiré du quatrième tome d'Harry Potter qui est passée au crible. Nous auront-ils gratifié d'une énième adaptation du monde magique de Harry sans saveur ou ont-ils su mettre les bonnes personnes sur le projet pour donner naissance à une sorte d'aventure parallèle aux livres et aux films ? En tous cas le côté action emprunté par cet opus fleure bon le renouveau.
Les trois inséparables
On pose le décor
Qu'est ce quidditch ?
Vous voyez les balais ont quand même leur place dans cet épisode
Une IA pas au top
Les sorts à plusieurs sont souvent la clé pour avancer dans les niveaux
3 touches de douceur dans un monde de brute
La première épreuve...
Un portage brut de décoffrage
Voici la coupe de feu, non ce n'est pas une nouvelle coiffure.
- L'univers de Harry Potter est fidèlement retranscrit
- Certaines blagues sont rigolotes
- On peut laisser les enfants y jouer sans crainte
- Très facile à prendre en main, pour tout le monde, même mémé
- Assez joli dans l'ensemble
- Rempli de bonus pour les fans
- Jeu à deux degrés : pour les très jeunes, et pour les autres
- On ne peut rien régler, graphismes, touches...
- Trop facile, donc trop court
- Une IA assez faible
Pour finir, il faut se mettre une chose en tête : Harry Potter ne sera jamais pour les hardcore gamers. Destiné aux plus jeunes d'entre nous, il surprendra de par la maturité de son gameplay. La simplicité de la prise en main séduit les joueurs de tout âge et l'on prendra plaisir à se passer le clavier tour à tour lors d'un après midi pluvieux. Ici, il n'est pas question de frustration car on ne meurt que rarement (les vies se comptent en chocogrenouilles). Une fois la barre de vie à zéro, le personnage reprend vie. Et les ennemis battus, jamais effrayants, se voient transformés en papillon, affublés d'une citrouille sur la tête, etc. On prend plaisir à y jouer en famille, sans crainte de voir le petit dernier traumatisé. Juste après les polémiques sur les jeux tels que The Warriors, ça fait beaucoup de bien. Mais tout ça justifie t'il la dépense de 60 € ? Certainement pas, surtout que la durée de vie de 10 heures à peine ne donne pas envie de s'y remettre de suite. Alors, le bon plan juste avant les fêtes, c'est effectivement de l'acheter, y jouer un week end en famille et ensuite l'offrir à un neveu fan de la série pour devenir un super tonton sorcier.