- Éditeur Rockstar Games
- Développeur DMA Design
- Sortie initiale 21 oct. 2005
- Genre Action
"Warriors, la partie commence". Tous ceux qui ont vu ce film de 1980 se souviennent de ce gimmick bizarre. Accusée à tort d'avoir abattu le chef des chefs, la bande des Warriors doit traverser par tous les moyens New York pour se réfugier dans leur QG. Sur leur chemin ils rencontreront d'autres guerriers de la nuit et devront les éliminer un à un. Rockstar, qui nous a habitué à des titres de qualité basés sur des concepts novateurs étonne en sortant un beat'em all à l'ancienne tiré d'un film pas franchement à succès et qui commence à dater. Ont ils su y apporter la Rockstar touch' ou sont-ils simplement tombés eux aussi dans la facilité ?
On augmente sa réputation en marquant son territoire... en taggant son nom
Mais que fait la police ?
Sappé comme un gay à San-Francisco
Des fois, courir est la seule bonne option
Dur dur d'être membre de gang
Un manque de discrétion conduit souvent à de longues discussions
Les Warriors à San Andreas
Une source de revenus comme une autre
- Ambiance du film reconstituée, mais en mieux
- Panoplie de coups complète
- Double Dragon like
- Nombreuses missions variées
- On prend de la drogue pour aller mieux
- Certaines missions s'enchainent assez mal, ce qui peut couper le rythme
- Les personnages sont assez grossiers
- L'intérêt faiblit une fois le jeu fini
- La violence présente peut déranger
En résumé, nous sommes face à un jeu de qualité, mais plus encore. Que l'on aime ou pas la palette graphique sombre et crasseuse, rendant correctementl'univers des ghetto à l'époque d'Arnold & Willy, on ne pourra que s'ébahir devant le travail accompli. En effet, non content d'avoir pris un moteur dont on connaît déjà les capacités pour l'adapter à un style de jeu détonnant dont on avait presque oublié l'existence, Rockstar nous fait profiter de son expérience en ajoutant une pléthore de missions diversifiées, un système de combo intuitif et une atmosphère prenante. La possibilité de vivre l'aventure en mode coopératif, dont le système d'écran splitté à la verticale déroute un peu avant de le trouver pratique, et un mode baston qui porte bien son nom en ajoutent encore à l'intérêt de ce jeu. Néanmoins, malgré toutes ces bonnes idées et cette réalisation presque sans faute, il faut bien avouer que le titre perd de son intérêt une fois le générique de fin passé à cause d'une absence de véritable fond. Certes on parcourra les quelques niveaux du petit jeu débloqué une fois le jeu fini, un véritable hommage à Double Dragon. Ce n'est pas le hit de fin d'année qui ralliera tout le monde à sa cause, mais The Warriors est une excellente adaptation de licence, comme on aimerait en voir plus souvent. Il vous ramène des années en arrière, fait vivre une aventure comme on lit un bon bouquin. Il donne du fun, et c'est bien tout ce qui compte.