Torque, c'est le gars qui n'a vraiment pas de chance : sa famille se fait assassiner et il est en prison. Mais c'est limite risible car il pratique l'enfer depuis sa naissance. Toutes les souffrances passées lui ont dévoré l'esprit, laissant à la place les hurlements des démons qui hantent ses nuits, jusqu'à le faire douter de la réalité même. Ceux qui l'ont connu dans le premier volet retrouveront un Torque plus abîmé que jamais et décidément encore plus dangereux, mais il faudra bien le maitriser dans The Suffering : les liens qui nous unissent. Et tâcher de ne pas sombrer avec lui. La tâche sera rude. Très.
Bonjour, je m'appelle Torque. Et moi aussi je suis psychopathe.
Comment ça il y a pénurie de scénaristes ?
Âmes sensibles s'abstenir
Un exemple flagrant : les personnages sont anguleux mais travaillés.
Tu es allé à la soirée "Ties that bind" ? Quelle ambiance !
Ambiance ultra amicale. On se loue un film les potes ?
Non, j'étais à la "F*ck me I'm famous"
Tout est souvent fait pour qu'on n'ait qu'à s'occuper de l'essentiel : shooter.
Il commence à se faire vieux votre moteur ma p'tite dame : ça va vous coûter cher.
Les protagonistes sortent tout droit de films d'horreurs.
- Ambiance fétide
- De jolis effets graphiques
- Un environnement sonor rarement rencontré
- Ca gicle de partout
- Nul besoin de réfléchir
- Les niveaux ne sont pas finis, ou trop retravaillés, et il en sort au final quelquechose de brouillon
- La maniabilité est vraiment trop ancienne pour accrocher naturellement sur le titre
- Les personnages sont coupés à la serpe
- C'est bourrinissime, au plus haut point. A noter que ce "contre" peut être un "pour" pour certains, mais pas là !
- Au final, on s'ennuie sec
Toujours fidèle au concept ultra gore et ténébreux, The Suffering : Les liens qui nous unissent est essentiellement gâché par sa maniabilité et l'utilisation sans améliorations du premier moteur. Il plonge tout de même le joueur dans un univers troublant – peu de titres peuvent se vanter d'y arriver avec une telle intensité. Doté d'une durée de vie très raisonnable, il séduira ceux qui cherchent un bain de sang tout en se moquant d'avoir une maniabilité excellente à la Total Overdose et se contentent d'un gameplay proche des premiers Resident Evil. Il est absolument déconseillé pour les non fans du genre, mais aussi de l'offrir aux enfants pour noël ou à sa copine, sauf si on ne sait pas comment jeter ce monstre qui laisse des poils dans la baignoire et qui n'aime pas le sport à la télé. Les curieux attendront de le croiser dans un bac en occasion et lui pardonneront bien des défauts si son prix est baissé d'au moins de moitié.