Après Battlefield 1942 et ses deux add-ons officiels, Digital Illusions revient avec un successeur du jeu de guerre désormais célèbre, vous offrant cette fois-ci comme terrain de jeu le Vietnam et sa charmante et accueillante jungle. Bien que jeu à part entière, Battlefield Vietnam ressemble pourtant beaucoup plus à un troisième add-on qu'à un nouveau volet de la série. Pourtant, ce FPS s'en sort très bien, roulant dans les traces d'un concept déjà très bien rôdé, malgré quelques petits problèmes de lag, omniprésent dans les parties sur Internet.
Des doom-like, il en pleut tous les mois. Des bons doom-like, il en sort quelques uns par an. Des doom-like excellents, on les compte sur les doigts de la main. Far Cry en fait partie parce que Far Cry a tout compris : c'est un jeu qui est avant tout très beau et très rythmé. En plus, il propose un environnement rafraîchissant et un petit côté tactique amusant. Sans oublier une durée de vie en béton armé rien que pour la campagne solo, ce qui est de bon goût en ces temps de jeu beaux, intéressants mais bougrement trop courts. Evidemment, la recette est connue ; mais quand elle est aussi savoureuse, aussi bien mitonnée, il faudrait être fou pour refuser d'y goûter. Car ce sont les jeux les mieux réalisés qui redonnent toute leur saveur à des genres si galvaudés qu'ils en deviennent hélas rébarbatifs.
Splinter Cell version 1.5
Demain Pandore, c'est un bon jeu d'infiltration qui rabaisse Metal Gear Solid 2 au stade de gentil Pac-Man, comme le disent si bien les mauvaises langues. Comprendre : dans Pandora Tomorrow, on ne passe pas son temps à mater une petite carte minuscule qui affiche en haut de l'écran les cônes de vision bêtement restreints d'ennemis maniaco-compulsifs. Non, dans Pandora Tomorrow, on zieute en caméra libre (pas mal), on progresse lentement (souvent) et on meurt bêtement (beaucoup). Puis on recommence. C'est donc de l'infiltration, de la vraie infiltration, sans grosses explosions spectaculaires ni conversations philosophiques follement romanesques, ce qui, honnêtement, manque quand même un petit peu. Surtout pour une suite, d'excellente facture certes mais pas aussi léchée qu'on aurait pu l'espérer.
Au petit jeu des sept erreurs, les différences entre Unreal Tournament 2003 et Unreal Tournament 2004 ne sautent pas aux yeux. Certes, le petit 2004 est plus récent mais il n'est pas franchement beaucoup plus beau pour autant. Il a quand même un peu forci : son petit bide replet cache une quarantaine de cartes exclusives, une poignée de nouveaux modes de jeu et surtout quantité de véhicules. En fouillant dans ses tripes, on tombe presque sur des morceaux d'Halo mal digérés, sur des jeeps dans lesquelles on monte à plusieurs pour aller taquiner les gueux d'en face, et que l'on quitte en pièces détachées quand ces petits canaillou ont eu l'idée d'emmener un tank avec eux. C'est rigolo, c'est défoulant, c'est pas original pour un sou évidemment mais purée, qu'est-ce que c'est bon !
Deus Ex fait partie de ces jeux qui ont marqué une génération de joueurs au point de créer un fan club très élitiste : il y a ceux qui en font partie, ceux qui ont joué à ce jeu d'aventure, d'action et de rôle, qui ont apprécié sa liberté d'action légendaire et son scénario cyber-punk tortueux... et puis il y a les autres, ceux qui sont passés à côté de ce monument ou qui, suprême hérésie, y ont joué sans le trouver si terrible que ça. Vu ses ventes décevantes, la seconde catégorie l'a emporté sur la première, ce qui n'a pas dissuadé Eidos de remettre le couvert avec cette suite. L'ennui, c'est que le développement console et PC ainsi que l'envie de faire un jeu plus accessible le rendent bancal, trop inférieur au premier pour les fans purs et dur et trop complexe malgré tout pour les nouveaux venus. C'est très handicapant et pourtant cela n'empêche pas Deus Ex : Invisible War d'être tout bonnement incontournable.
Hergé avait lancé la mode avec son album Tintin au Congo, voici venir Afrika Korps vs Deserts Rats qui à l'instar des aventures du reporter à la houpette ou (exemple plus récent) d'un Combat Mission 3 utilise l'Afrique comme terrain de jeu. Si le dépaysement est assuré, vous n'aurez pas le temps de faire de tourisme, nous sommes en Afrique du Nord au cœur du conflit qui opposa Rommel et son Afrika Korps à Montgomery pendant la seconde guerre mondiale. Digital Reality fait dans le STR historique avec Afrika Korps vs Deserts Rats, à mi-chemin entre le wargame et le STR de base et il s'en sort plutôt bien. Rompez les rangs soldats et suivez le lien.