Tony Hawk et Bam Margera se retrouvent pour un tour du monde de skate et de fun. Copie presque conforme de la version consoles de salon, Tony Hawk's Underground 2 Remix n'a de remix que quelques niveaux. L'ensemble donne un vague air de déjà vu, et les fans de la série ne trouveront pas le souffle nouveau tant attendu. D'autant qu'ils seront désarçonnés par la maniabilité atroce sur PSP. Décidemment, ce titre ne cumule pas les avantages, et peine tant bien que mal à séduire le joueur.
Untold Legends a tout ce qu'il faut pour ressembler aux grands noms des RPG : un univers mediéval-fantastique, des personnages aux compétences variées, des ennemis par centaines et des quêtes rondement menées. Seulement voilà, il commet des erreurs de débutant : un accompagnement du joueur excessif, des fautes de frappe impromptues et un léger manque de dynamisme sur le début, vite rattrapé ensuite, puis ressurgissant vers la fin. Cependant la recette reste très bonne : du hack, du slash, et des points d'expérience. Que du bonheur ! Ou presque...
Cela fait plus de cinq ans que l'on attendait avec impatience le retour de Sir Daniel Fortesque, le peureux le plus héroïque de l'histoire du jeu vidéo. On pensait qu'il allait débarquer sur PS2 et c'est finalement sur PSP que le squelette revient d'outre-tombe. Malheureusement, ce n'est pas pour un épisode inédit.
Les petits cubes, les gros cubes, tout le monde connaît. Il faut les déplacer, les empiler, les rattacher les uns aux autres pour les faire disparaître efficacement, un principe éculé qui cartonne depuis Tetris. C'est peut-être ce qui a inspiré Lumines, le dernier puzzle-like en date – le premier, en fait, à sortir sur PSP. Ce petit bijou de techno acidulée ne se contente pas de proposer une variation sur le même thème ; en rattachant les blocs à un univers coloré et musical, Lumines se distingue très nettement du lot. Il procure de véritables sensations, l'expérience visuelle et sonore débordant le cadre strict du bête case-briques.
Coded Arms n'a pas eu la tâche facile. Premier vrai FPS sur console portable – les quelques essais chez Nintendo n'étant pas des plus convaincants –, mais surtout premier FPS sur Sony PSP, on ne pouvait attendre de lui que gloire et réussite. Si la gloire n'est pas au rendez-vous, la réussite ne l'est qu'en partie. Seul l'argument graphique impressionne. Et encore. Pour le reste, on s'en accommodera peu ou prou : prise en main discutable, scénario sans réel objectif, ennemis faisant preuve d'une intelligence remarquablement faible, mais surtout, une redondance affligeante dans les niveaux. Détails d'un titre qui aurait pu être un succès avec une once d'imagination supplémentaire.
Tiens ? Encore une nouvelle adaptation qui sort conjointement avec le film dont elle est le pendant vidéoludique. Alors même qu'on a toujours en mémoire un Catwoman plutôt moyen, pour ne pas dire médiocre, Electronic Arts récidive avec ce Batman Begins multi-plateformes dont on n'espérait donc pas grand chose. La surprise en est d'autant plus agréable.