- Éditeur Bandaï
- Développeur Q Entertainment
- Sortie initiale 1 sept. 2005
- Genre Réflexion
Les petits cubes, les gros cubes, tout le monde connaît. Il faut les déplacer, les empiler, les rattacher les uns aux autres pour les faire disparaître efficacement, un principe éculé qui cartonne depuis Tetris. C'est peut-être ce qui a inspiré Lumines, le dernier puzzle-like en date – le premier, en fait, à sortir sur PSP. Ce petit bijou de techno acidulée ne se contente pas de proposer une variation sur le même thème ; en rattachant les blocs à un univers coloré et musical, Lumines se distingue très nettement du lot. Il procure de véritables sensations, l'expérience visuelle et sonore débordant le cadre strict du bête case-briques.
C'est un véritable clip qui défile parfois en fond d'écran ! Surtout, rester concentré...
Lumière !
Compliqué et efficace
Attendez que la barre verticale déblaie le terrain ou chargez à mort pour enchaîner les combos.
- Musical et coloré
- L'envie de débloquer de nouveaux thèmes
- De vraies sensations, pas que du stress
- Certains thèmes graphiques rendent les pièces illisibles
Pour réussir à Lumines, il ne faut pas une oreille musicale. N'exagérons pas ! Une certaine sensibilité au rythme est toutefois indispensable. Cet OVNI est en effet autant un puzzle-like qu'un jeu de musique, ce qui déstabilise fatalement au début. Quantité de joueurs passeront sûrement à côté du jeu à cause de ce simple facteur : le risque de ne pas comprendre le fonctionnement du jeu est grand, pour peu que l'on ne soit pas sensible à son charme musical. Il faut un peu de temps pour assimiler les petites subtilités qui permettent de s'en sortir, surtout pour ceux qui ont trop joué à Tetris. C'est un peu frustrant pour un puzzle-like, un genre réputé simple et facile à prendre en main ; peu importe, une fois ce cap passé, Lumines procure de telles sensations qu'il est impossible de lui en vouloir. C'est un excellent titre pour une console portable, parfaitement adapté à l'esprit de la PSP. Des couleurs et de la techno, c'est un peu ça la génération PlayStation !