Le grand retour du Métroïdvania
Quand Koji Igarashi a ouvert son Kickstarter, les joueurs étaient en émois. Financer le descendant de Castlevania avait de quoi émoustiller les plus nostalgiques d'entre nous. Fort de ses cinq millions et demi de dollars récoltés et de ses quatre années de développement, Bloodstained : Ritual of the Night aura su se faire désirer et les attentes sont grandes.
Une femme aux origines du mal
Resident Evil Zero HD Remastered vous replonge dans l'horreur de Raccoon City, là où tout a démarré. Avant même d'explorer le mythique manoir qui marquera les débuts fracassants de la saga Resident Evil, l'équipe Bravo piste le virus T qui sera la cause de bien des ennuis de la population locale, sur fond de vengeance entre chercheurs jaloux. Cette version Switch poursuit le travail systématique de portages engagé par Capcom, pour tirer sur la corde du souvenir passé avec Rebecca et Billy et éventuellement séduire de nouveaux joueurs...
Rompue aux mécanismes des jeux d'enquête à ambiance, l'équipe de Frogwares est de retour avec un The Sinking City très lovecraftien. Et pour cause, dans cette nouvelle aventure, le culte d'un certain Ctchulhu n'est pas bien loin. Expatriés en Ukraine, ces froggies fans de Sherlock Holmes tentent donc de se diversifier au niveau des héros qu'ils mettent en scène. Au risque de perdre en route des aspects techniques pourtant essentiels ?
Se lancer dans une nouvelle licence destinée à devenir l'un des derniers killer app de la PlayStation 4, est pour le moins un pari osé. Bend Studio n'a en effet encore jamais développé de jeu pour la dernière console de salon de Sony, se cantonnant jusqu'à présent à des titres sur Vita (Uncharted : Golden Abyss) et les premières PlayStation (la série Syphon Filter). Alors, voir débarquer cette équipe de son Oregon natal avec un projet aussi ambitieux que Days Gone avait de quoi interpeller. Et vous savez quoi ? Ça a du bon d'être interpellé.
Vous repartirez bien en Erasmus au fin fond de l'Espagne ?
En 2005 Resident Evil 4 marque un tournant dans l'interprétation de l'horreur par Capcom en mettant l'accent sur l'action, aux antipodes de ses aînés. Et pour le plus grand plaisir des joueurs. 14 ans après, ressortir ce hit sur Switch c'est comme fouiller dans les cartons d'une brocante et retomber sur une perle. Vous soufflez un gros coup sur la boîte crasseuse pour la dépoussiérer et restez songeur quelques instants. Comment la fille du président a-t-elle à ce point raté son Erasmus ? L'Espagne concentre-t-elle le plus de machines à écrire au kilomètre carré ? Qui est ce marchand qui a une boutique jusque dans la chambre du noble local ? Trop de questions auxquelles vous n'avez toujours pas les réponses. L'occasion de replonger ?
Le cro meugnon FPS est de retour
Cinq ans plus tard, Lovely Planet est de retour avec April Skies ou encore, à la française, Lovely Planet : "le ciel d'avril". Ce jeu sorti tout droit du studio QuickTequila nous (re)plonge dans un monde aux abords aux aspects simples, épurés. Mais ne vous y trompez pas, ce shooter à la première personne se veut nerveux, et pourrait être considéré d'une autre lignée, le die and retry. Comment ?