Près de neuf mois après une première apparition sur consoles, Tanner, le flic le plus numériquement infiltré de la planète, se décide enfin à ramener sa fraise dans sa version PC. De Miami à Istanbul, en passant par Nice, "the driver", comme il se fait si sobrement appeler, reprend du service et va devoir infiltrer et démanteler un réseau de trafiquants de voitures volées, rien que ça ! Hé ben dis donc, y'a du boulot ! Allez, pas de temps à perdre, en voiture Simone ! Euh, Tanner pardon...
Comme c'est de plus en plus souvent le cas pour leurs derniers jeux, les personnages de Mario et ses amis sont utilisés par divers studios sous le couvert de Big N. Pour Mario Power Tennis, c'est Camelot qui s'y colle : on prend les persos les plus célèbres du royaume des champis, l'univers du plombier et de ses aventures et les voilà tous réunis à faire tourner des balles jaunes. Facile, en fait, de faire des jeux vidéo.
Sorti sur consoles il y a plus d'un an, The Suffering débarque maintenant sur PC, au travers d'un portage réalisé par Zoo Publishing. C'est donc un jeu de survival-horror techniquement pas franchement folichon pendant les premières minutes de jeu qui s'offre à nous, mais dont les aspects horror et surtout survival prennent rapidement le dessus et nous donnent la très nette envie de nous enfuir au plus vite de cette saleté de prison.
Déjà le troisième épisode des aventures de Sam Fisher, l'as de l'infiltration hi-tech, et pas des moindres. Pour les habitués, pas de gros changements en perspective : comme dans Pandora Tomorrow, quelques nouveaux mouvements font leur apparition, d'autres sont simplifiés, mais dans l'ensemble le gameplay est toujours aussi excellent. Côté technique, le moteur graphique a bien évolué, proposant de magnifiques textures à nos yeux ébahis. Rajoutons à cela l'apparition d'un mode coopératif et d'un dépoussiérage du mode versus de l'épisode précédent et on obtient un savoureux mélange. Pour faire court : Chaos Theory a tout d'un grand jeu.
TimeSplitters 3 : Future Perfect, c'est une petite merveille à laquelle tout amateur de FPS doit goûter. Du rythme, de l'action, des graphismes soignés et une prise en main sans faille : ce petit mélange de réussite atteint presque la perfection. Le mode solo est truffé de bonnes idées, tandis que le multi, loin devant les autres FPS console, apporte une durée de vie sans fin à ce titre léché. Une réussite du genre, d'autant que les membres du studio Free Radical sont ceux à qui l'on doit le mythique Goldeneye, sur N64.
Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire racontent l'histoire de trois jeunes orphelins confiés à leur oncle, acteur de seconde classe convoitant leur lourd héritage. Destiné aux jeunes joueurs, ce titre leur plaira par son ambiance et ses bonnes idées, mettant en scène des personnages originaux et complémentaires. Cependant la variabilité de la difficulté est déroutante, gâchant un peu le plaisir de jeu et risquant de désespérer les plus jeunes d'arriver un jour jusqu'à l'acte final.