Tests

Beyond Blue

À la découverte du monde du silence

Après Maneater qui traitait de l'univers marin de façon arcade, E-Line Media propose sa vision du Grand Bleu. Avec l'expérience acquise sur Never Alone dans l'échange avec des experts pour construire un jeu, Beyond Blue a de quoi faire rêver les amateurs de plongée, surtout quand les experts ont aussi travaillé sur la série documentaire Blue Planet II. Est-ce un gage de qualité ?

Mafia II : Definitive Edition

Service minimum pour le grand Vito Scaleta

Dix ans après sa sortie initiale, Mafia II : Definitive Edition revient presque comme un cheveu sur la soupe, en fin de génération et dans une version remasterisée sortant presque du jour au lendemain. Un procédé un peu étrange pour un titre qui a – comme son prédécesseur et contrairement à sa suite – acquis une belle réputation au fil des ans.

Maneater

La puissance et le gore

Vous aimez la plage ? La baignade ? Le pédalo ? Le jet-ski ? Et les tortues de mer, c'est mignon les tortues de mer. Les poissons-perroquets ? Les poissons-chats peut-être ? Et les alligators, vous aimez les alligators ? Moins ? Comme le requin de Maneater dans ce cas, qui aime la plage, les baigneurs, les tortues de mer (qui craquent comme des cookies) et tout ce qui nage en général. Voire tout ce qui gesticule en surface, hurle et saigne, dans cet open world arcade au croisement improbable de Far Cry 5 et de Jaws Unleashed.

Red Wings : Aces of the Sky

La Grande Guerre vue du ciel

Pour le moment sorti en exclusivité sur Switch, Red Wings : Aces of the Sky pointe le bout de son hélice d'avion du début du vingtième siècle pour nous faire vivre des batailles aériennes au temps de Manfred von Richthofen, alias le Baron Rouge. Une console portable qui offre une jouabilité unique, un thème plutôt sympa, un genre de jeu assez rare de nos jours, mais qu'est-ce qui peut bien faire capoter tout ça ?

7th Sector

Fil conducteur

Bienvenue dans le 7th Sector, le quartier de la sombre ville dystopique de Novograd où un état orwellien opère une surveillance totale sur sa population. Conscience (humaine ?) enfermée dans un écran, vous parvenez à fuir de votre cage par le câble d'alimentation. Arpentant les réseaux, activant des boutons, évoluant à travers les installations électriques, prenant possession d'objets mouvants, vous poursuivez votre quête vers une échappatoire plus qu'incertaine.

Sakura Wars

L'odeur de l'oreiller

Sakura Wars est une de ces vieilles gloires du jeu vidéo et, au même titre que les consoles qui l'ont porté à ses débuts, la série est devenue culte. Sega prenait finalement peu de risques en ressuscitant la licence sur son territoire où le jeu était attendu et fut un succès sans surprise. Là où l'éditeur joue gros c'est en le localisant, auréolé d'une belle traduction et d'une campagne publicitaire à toute épreuve, alors même que le jeu est un ogre de contradictions et de contrastes à l'encontre de nos habitudes de jeu occidentales. Alors sortie inconsidérée ou soigneusement préparée ?

Tribune libre