Quand RPG rime avec serviette en papier
Attention, ovni. Mais le genre d'ovni par lequel on a envie de se faire enlever. Shadows Over Loathing garantit une expérience comme rarement vécue par ailleurs. Avec son style griffonné sur une nappe de resto, ses dialogues qui évoquent autant l'absurde qu'une mitraillette à punchlines, le titre apporte au style éculé du RPG une dimension jamais explorée jusque-là. Prenez une grande respiration, c'est partiiii !
Le contre Uno de la déprime
Iris and the Giant est un jeu indépendant français développé par Louis Rigaud et édité par Goblinz Studio. Ce mélange de roguelike, de RPG et de jeu de cartes permet de découvrir l'histoire émouvante d'une jeune fille.
Avec Horizon Forbidden West : Burning Shores, Guerrilla Games a mitonné un repas de gourmets. Visuellement d'abord, avec un jeu qui fait penser au dernier film de James Cameron. Gustativement ensuite avec un rythme mieux maîtrisé et une série de patchs qui ont corrigé beaucoup des défauts originaux. Et en dessert un boss final dantesque. La réaction des joueurs ? Un torrent de critiques négatives à cause d'un plat optionnel.
Si vous n'avez jamais eu la chance de jouer à ces deux titres fers de lance de la stratégie au tour par tour à l'époque sur Game Boy Advance, Nintendo vous offre cette possibilité aujourd'hui sur Switch avec un peu plus qu'un portage : parlons plutôt de lifting visuel. Voyons s'il vaut la peine de débourser quelques deniers ou si une exploration de votre grenier à la recherche des cartouches GBA ne suffirait pas à satisfaire votre envie d'escarmouche. En attendant, soldats, l'heure est grave ! L'ennemi nous encercle. Faites rutiler vos moteurs, astiquez vos canons, nettoyez-moi ces bottes : il est l'heure de marcher au pas et de faire fléchir l'ennemi !
Tiens, encore un jeu avec des zombies ! Dans Dead Island 2, vous incarnez le survivant d'un crash aérien qui cherche à fuir l'apocalypse zombie. Problème : les habitants de Los Angeles que vous croisez sont plus tarés les uns que les autres.
Le bonheur tient presque dans 200x112 pixels
Ha ! Les bons souvenirs des jeux de plateforme narratifs d'antan, dotés d'une gestuelle si réaliste avec quelques pixels seulement... Lunark pioche allègrement dans cette délicieuse époque pour nous proposer une aventure épique, entrecoupée de cutscenes qui auraient fait le bonheur des joueurs Megadrive. Et c'est l'occasion de découvrir un fait scientifique : notre cerveau occulte les souvenirs douloureux. Car oui, à l'époque, la terrible mécanique du die & retry faisait foi et naturellement, Lunark n'y coupe pas. Aïe aïe aïe, est-ce qu'en 2023 cette sauce n'a pas légèrement tourné ? Voyons voir cela...