Test | TMNT : Shredder's Revenge – Dimension Shellshock

14 sept. 2023

Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes : les Tortues Ninja se reposaient dans leur tanière avec April O'Neil, Splinter et Casey Jones quand soudain... Les adolescents de la Dimension X débarquent et demandent leur aide. Au menu : un mode Survie en solo ou en coop, ainsi que deux nouveaux personnages jouables – Usagi le lapin samouraï et Karai, la fille adoptive de Shredder.

Dimension Shellshock ajoute un twist intéressant au beat them all classique. Vous êtes enfermé dans une arène, un écran fixe, et vous devez vaincre une vague d'ennemis sans perdre de vie. Si vous survivez, vous avez le choix entre des bonus : régénération de vie, incarnation d'un ennemi des Tortues (dont Shredder), ou cristaux indispensables pour arriver au boss final. Quelques rares modificateurs pimentent parfois la partie, comme une gravité réduite par exemple. Attention, le challenge est vraiment épicé en solo. Tout change en multi...

C'était déjà le cas avec le jeu original mais le DLC Dimension Shellshock enfonce clairement le clou : ce jeu est taillé pour la coop. Jusqu'à six joueurs peuvent affronter les épreuves du mode Survie ensemble, et autant dire que c'est un beau bordel à l'écran. Entre les ennemis, nombreux, les pouvoirs spéciaux, les bidons explosifs, les provocations qui redonnent des coups spéciaux et les joueurs chanceux qui se retrouvent à jouer brièvement Bebop ou Rocksteady, c'est parfois compliqué de retrouver son héro à l'écran. Heureusement que l'entraide fonctionne à merveille en cas de boulette, un joueur KO pouvant être ranimé en plein combat ; avant que chaque joueur ne vote pour le bonus de son choix en fin de vague. Simple, brutal, efficace.

Si vous avez déjà le jeu original, Dimension Shellshock ajoute un mode Survie taillé sur mesure pour les parties courtes en multi. Usagi et Karai renouvellent un peu le gameplay et sont aussi jouables dans la campagne, si jamais vous aviez envie de la refaire. Le DLC équilibre un peu les personnages aussi, raccourcissant des animations ici ou là, modifiant les combos de certains personnages à la marge – rien de transcendant. Mais clairement ce DLC est la version ultime à acheter pour les fans.

Si vous avez pris de plein fouet la Tortuemania des années 80 et 90, un petit bonus va vous faire voyager dans le temps. De nouvelles couleurs sont disponibles pour l'ensemble des personnages jouables... dont une version Game Boy, toute en dégradés de vert. Combiné à certaines arènes qui rappellent l'époque 8 bits, ce petit clin d'œil arrache une larme nostalgique. Surtout en multijoueur, quand tout le monde joue le jeu dès l'écran de sélection des personnages et des couleurs.