Après un long silence et un rachat, Red Storm revient en fanfare avec Ghost Recon, une simulation militaire, une vraie. Comme dans Rainbow 6 et Rogue Spear, il va falloir se dévouer pour occire du terroriste avec son petit groupe d'intervention sans peur et sans reproches. Le tout en faisant sacrément gaffe quand même parce que dans les jeux Red Storm comme dans la vraie vie, on meurt souvent d'une unique balle sans avoir rien vu venir. Et comme pour les deux premiers épisodes, c'est Tom Clancy lui-même qui a apposé son beau patronyme sur les boîtes de jeu, même si la nature de sa participation effective reste très vague. Le célèbre écrivain est conseiller pour tout ce qui touche au réalisme géo-politique et comme c'est lui qui a fondé la boîte on passe rapidement au chapitre suivant et on se l'écrase.
Project Eden est un jeu dangereux. Dangereux pour Core Design, qui se décide enfin à sortir d'un carcan "Tomb Raider" toujours rentable mais de plus en plus étroit. Et dangereux aussi pour nous, joueurs, car ce jeu d'action-aventure plutôt réussi ne porte pas sur sa boîte la mention "bugs inside". Test d'un jeu qui peut énerver.
Le premier Wolfenstein avait posé les bases d'un nouveau genre, le doom-like, en innovant techniquement par sa représentation en vraie 3D. En plus, avec ses nazis et son Hitler final, Wolfenstein avait lancé la polémique de la violence dans les jeux vidéo et attiré l'attention sur les idéologies véhiculées par de simples jeux. Avec un tel pedigree, sa suite, Return to Castle Wolfenstein, était attendue au tournant. Un peu trop, malheureusement.
Après une série de bons jeux (Independence War 2, Max Payne et Baldur's Gate 2: Throne of Bhaal) et en attendant les blockbusters de la rentrée (Commandos 2, Myst III: Exile et Project Eden), il fallait bien aussi laisser un peu de place à des jeux moins bons. Manque de pot pour Hot House Creations, Gangsters 2 est du lot, et s'il n'atteint pas la nullité de son ancêtre, il est loin, bien loin d'être un bon jeu.
Anachronox, troisième et dernier projet d'ION Storm Dallas, après les très ratés Dominion et Daikatana, aura au moins eu le mérite de grandement réhausser la moyenne qualitative du studio de John Romero et Tom Hall. Plus proche d'un RPG consoles que d'un Baldur's Gate, Anachronox est pourtant un jeu à l'univers adulte, à l'opposé des Final Fantasy & co, ce qui ne l'empêche pas de posséder les principaux défauts des RPG à la japonaise...
Auréolé du titre de premier jeu de vélo sur PC, sponsorisé par Laurent Jalabert himself, sorti pile quelques jours avant le départ du Tour de France 2001, Cycling Manager aurait pu être une excellente simulation et un très bon jeu de gestion pour les amateurs du deux-roues sans moteur. Il aurait pu. Mais il n'est pas. Le pourquoi du comment, c'est dans le test.