Depuis le succès de Rainbow Six, les jeux portant le label Tom Clancy sont particulièrement attendus au tournant. Ce jeu d'infiltration à la Metal Gear Solid marque une coupure avec les précédents, principalement parce qu'on y dirige un seul personnage, et cela ne lui fait rien perdre à sa saveur.
F1 2000 avait étonné le public ainsi que les fans de Formule 1, alors entièrement aspirés par les jeux de Geoff Crammond. F1 2001 avait détourné les quelques récalcitrants de la vision même de la série des Grand Prix. F1 2002 suivra-t-il ses ancêtres et convaincra-t-il les derniers joueurs qui attendaient Grand Prix 4 ? Pas forcément car la compétition de ce début d'été est rude.
Il y a deux ans maintenant, alors que Grand Prix 3 sortait à peine dans les bacs, son génial concepteur, Geoff Crammond, annonçait déjà l'arrivée d'une nouvelle mouture promise comme "révolutionnaire". Autant vous le dire tout de suite, ce n'est pas le qualificatif qui convient, mais comme à l'accoutumée, cette évolution du jeu de Formule 1 le plus vendu au monde apporte son lot de bonnes et de mauvaises surprises tant au point de vue technique que dans le gameplay pur et dur de la simulation.
Le film est à peine sorti en salle que le jeu est déjà disponible sur un peu toutes les plates-formes du moment. Même si la méfiance est traditionnellement de mise devant ces opérations marketing rondement menées, il faut bien reconnaître qu'après quelques minutes le scepticisme s'efface presque totalement devant le plaisir de jeu. C'est à peine croyable, Spider-Man le jeu respecte très bien l'esprit du comic américain, au moins autant que Spider-Man le film. Du coup on a vraiment l'impression de se glisser dans la peau de Peter Parker, au point qu'on finit par regarder le plafond de sa chambre avec un poil d'envie.
Après une Amerzone tropicale et étrange, Benoît Sokal, célèbre dessinateur de bande-dessinées, s'est tourné avec Syberia vers les non moins étranges mais beaucoup moins tropicales, voire carrément fraiches par endroits, contrées de l'Europe de l'Est. L'on y suivra donc le périple d'une jeune avocate américaine à la solde du grand capital américain, une Ally McSteppes envoyée pour dévoyer un mystérieux et génial créateur d'automates. L'histoire est-elle si bien ? Les graphismes sont-ils aussi somptueux que ce qui se murmure ? Les automates rêvent-ils de mammouths à ressort ? La réponse à (presque) toutes ces questions se trouve dans le test...
GTA 3 ne fait pas dans la dentelle, pas plus que ses prédécesseurs. Il est toujours question d'incarner un truand qui gagne de l'argent en volant des caisses, en assassinant des rivaux et en protégeant les pontes de la pègre. Oui, on a vu mieux comme CV de héros. Ici, pas question de défendre la veuve et l'orphelin, on protège plutôt la pute et le maquereau. Les traditions se perdent. M'enfin, c'est ce qui fait l'intérêt de GTA 3. Tout le gameplay repose sur cette affreuse tentation : le jeu s'installe dans une ville contemporaine très crédible dans laquelle il est possible de faire tout et n'importe quoi, de préférence n'importe quoi.