- Éditeur Infogrames
- Développeur Symergy
- Sortie initiale 17 mai 2002
- Genre Simulation
Il y a deux ans maintenant, alors que Grand Prix 3 sortait à peine dans les bacs, son génial concepteur, Geoff Crammond, annonçait déjà l'arrivée d'une nouvelle mouture promise comme "révolutionnaire". Autant vous le dire tout de suite, ce n'est pas le qualificatif qui convient, mais comme à l'accoutumée, cette évolution du jeu de Formule 1 le plus vendu au monde apporte son lot de bonnes et de mauvaises surprises tant au point de vue technique que dans le gameplay pur et dur de la simulation.
Ceci n'est pas une pipe
C'est pas la taille qui compte
Force et honneur
Lifting raté
Modes de jeu
Protocole
Moteur 3D
Moteur physique
Driving in the rain
A.I.
Solitude...
- le nombre d'options ravissant le fan
- le moteur 3D fort sympathique
- la volonté de réalisme
- la conduite sous la pluie
- la prise en main difficile pour un débutant
- l'ergonomie congénitalement catastrophique des menus
- la gestion des volants 3 axes
- la politique de la FIA concernant la multijoueurs, d'un autre âge
Au final, se mélangent un goût amer dans la bouche et une forte envie d'en redemander : d'un côté l'impression de vieux produit lifté utilisant sa notoriété, de l'autre quelques petits plus – la pluie, les stands en 3D, l'IA, et l'incroyable évolutivité du soft grâce aux communautés online – qui font de GP4 ce qu'il était déjà : une excellente simulation de Formule 1. Quant à la question "et F1 2002 ?", la réponse est très simple : EA Sports nous gratifie certes d'un bon jeu doté d'une approche orientée grand public, mais qui dans le domaine très select de la simulation ne viendra pas détrôner l'éternel Grand Prix, et s'il est un reproche que l'on puisse faire à GP4 c'est bien celui d'avoir une capacité à faire fuir les novices devant la pléthorique quantité d'options proposée.