Dans la grande braderie des licences, Electronic Arts est tombé sur un canard boiteux, pour une fois. Catwoman n'est pas la licence qui tue, celle qui permet de vendre des jeux comme des petits pains et de placarder des pubs dans toutes les stations de train. D'abord parce que le film est un beau navet, un gros ratage comme on n'en avait plus vu depuis… depuis… depuis Vidocq tiens, du même réalisateur. On comprend mieux après coup le petit sourire gêné des développeurs quand on leur demandait ce que valait le film… Les personnages sont aussi plats qu'une limande, l'intrigue est ridicule, la réalisation caricaturale, les effets spéciaux cheap et l'interprétation catastrophique malgré un beau casting (Halle Berry, Sharon Stone, Lambert Wilson). Fatalement, ça n'aide pas à faire un bon jeu.
Depuis quelques années, les fans de ce sport étrange qu'est le rallye ne conjuguaient le genre qu'en une seule déclinaison : Colin McRae Rally. Cette année pourtant, le roi se voit attaqué de toutes parts. Richard Burns Rally se chargent de la simulation réaliste et c'est un peu à la surprise générale Micro Application qui mène l'offensive sur un terrain plus arcade avec ce Xpand Rally prometteur.
Star Wars: Battlefront, comme nous l'ont martelé toutes les previews et les interviews précédant la sortie du jeu, a l'ambition affichée d'être un clone de Battlefield 1942 dans l'univers de Star Wars. Mais comme dans la grande saga, il faut se méfier de ce que peut devenir un clone, et avant de rêver à participer à la bataille de Hoth à la première personne, mieux vaut prendre conscience des risques encourus.
Vous aimez les jeux Resident Evil ? C'est bien, vous pouvez continuer à lire. Vous aimez le film The Faculty ? C'est déjà un peu plus gênant mais bon, on se connaît depuis longtemps, restez quand même. J'ai du gros Obscure pour vous, c'est bon, mangez-en : c'est plein de morceaux de zombies putréfiés qui avancent en geignant, enfin jusqu'à ce que vous leur décolliez la cervelle d'une décharge de shotgun en pleine tête. Ah ça vous plait bien ça hein, le zombie, le shotgun ? Et regarder sous les jupes des filles, vous kiffez aussi ? Oui-oui, c'est possible aussi, il suffit de demander. Obscure c'est tout ça et beaucoup plus, vous allez voir.
Vous n'avez pas tout suivi et c'est normal, après tout c'est la guerre des licences et Vin Diesel n'est pas vraiment un acteur connu. Ou alors, pas suffisamment, enfin moins que Jacques Chirac par exemple. Enfin bref, à l'origine, il y avait un petit film de série B, Pitch Black, pas mauvais d'ailleurs. Ensuite, chronologiquement, enfin d'après la chronologie de l'univers qui n'en était pas encore un remarquez, à l'époque, il y eut un film d'animation, Dark Fury. Et un jeu, Riddick. Puis un film, Les Chroniques de Riddick. Voilà, c'est un peu comme avec Matrix, Animatrix et Enter the Matrix, c'est la mode en ce moment : une même licence envahit tous les supports, histoire de créer du buzz, de la confusion et au final, un joli paquet de thune.
Les TOCA se suivent mais ne se ressemblent pas : le dernier en date, pompeusement baptisé The Ultimate Racing Simulator, joue la carte de l'exhaustivité en proposant tout un panel de véhicules différents, depuis le coupé sport jusqu'au camion de routier. C'est simple, il ne manque guère que les dragsters ou les moto-neiges pour que le jeu soit complet. Evidemment, en jouant comme ça au grand écart (on trouve même une Formula Ford), le jeu risque de se faire mal là où même Synthol ne peut rien faire. C'est d'ailleurs ce qui arrive, la plastique irréprochable de ce jeu de caisse cachant mal un intérêt inégal.