- Éditeur Electronic Arts
- Développeur Electronic Arts
- Sortie initiale Été 2004
- Genre Action
Dans la grande braderie des licences, Electronic Arts est tombé sur un canard boiteux, pour une fois. Catwoman n'est pas la licence qui tue, celle qui permet de vendre des jeux comme des petits pains et de placarder des pubs dans toutes les stations de train. D'abord parce que le film est un beau navet, un gros ratage comme on n'en avait plus vu depuis… depuis… depuis Vidocq tiens, du même réalisateur. On comprend mieux après coup le petit sourire gêné des développeurs quand on leur demandait ce que valait le film… Les personnages sont aussi plats qu'une limande, l'intrigue est ridicule, la réalisation caricaturale, les effets spéciaux cheap et l'interprétation catastrophique malgré un beau casting (Halle Berry, Sharon Stone, Lambert Wilson). Fatalement, ça n'aide pas à faire un bon jeu.
A mauvais, mauvais et demi
Ca, c’est bien, je prends
Couché panier
‘ttention la marche
- La réalisation agréable.
- Catwoman est hyper sexy, la garce.
- Les phases de plate-forme à se flinguer.
- Les ennemis à ranger, les combats répétitifs.
Voir Catwoman courir à quatre pattes est une sacrée expérience visuelle, l'animation étant calquée sur les chats. Ca n'empêche pas la belle en cuisses de se vautrer comme une grosse bouse en cas de chute et de perdre de l'énergie, contrairement aux chats qui comme chacun sait retombent toujours sur leurs pattes. Il faut la voir rouler des fesses aussi, une vraie allumeuse ; surtout dans son costume échancré qui montre beaucoup plus de chair que de cuir. Laissez-là quelques minutes toute seule pour avoir droit à des œillades et à des déhanchements sulfureux. Le jeu est également très beau, même sur PC, avec des effets de lumière très réussis. Ca ne suffit pas à faire un bon titre, la carrosserie ne faisant pas tout ; Catwoman est un jeu bien roulé, on est d'accord, mais qui manque singulièrement de conversation. Le genre de jeu avec lequel on passe une bonne nuit, pas plus, avant de reprendre discretos ses affaires et de se casser à l'aube. N'empêche, cinquante euros le one shot, c'est cher payé.