Quel effet ça fait de tout détruire ? C'est la question très judicieuse que pose Darksiders en vous donnant la possibilité d'incarner WAR, un des quatre Cavaliers de l'Apocalypse. Evidemment, avec un nom pareil, il n'est pas vraiment question de faire la vaisselle ; mais plutôt de tout ravager, façon Attila puissance mille. Le combat commence sur Terre et se finit plutôt mal, dans la trahison et la mise à l'épreuve... De quoi alimenter la colère de WAR, avec une violence si incroyable qu'elle va vous scotcher au pad pour une grosse vingtaine d'heures, minimum.
Sega débarque sur le devant de la scène en s'inspirant, semble t'il, de Mario Kart. La comparaison avec un titre autre que celui de l'ennemi juré des parents de SONIC est difficile car il y a peu de concurrents dans le domaine et qu'ici aussi les personnages phares de la marque sont de la partie. Sachez qu'il faut maintenant compter avec Sonic & SEGA All-Stars Racing! Vous pouvez incarner les héros connus depuis la Master System dans des courses de Kart à la hauteur de ... qui vous savez et peut être mieux encore.
Tim Schafer, vous connaissez ? Ce doux dingue est à l'origine de quelques jeux mythiques, toujours situés dans des univers un peu barges. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que son dernier bébé est de la même trempe : univers heavy metal post apocalyptique, dialogues crus, tendances sado-maso, explosions d'hémoglobine et bande son léchée, on se croirait presque dans un film de Tim Burton, en plus nerveux. Vous êtes prévenus : si votre truc c'est plutôt les hérissons bleus ou les champignons magiques, Brütal Legend risque de vous traumatiser à vie.
Après les comics Alien versus Predator, puis les adaptations cinématographiques, c'est au tour de la XBox 360 d'accueillir le jeu Alien versus Predator. Si ce n'est pas la première adaptation vidéoludique – les joueurs PC ont par exemple déjà goûté par deux fois à ce plaisir – c'est la première rencontre entre les deux extraterrestres sur les consoles dites HD. Et cette rencontre ne pouvait bien évidemment que se terminer en gerbes de sang...
Dante's Inferno ne se cache pas d'être une repompe de God of War. La question est : cela est-il judicieux de sortir un clone des aventures de notre brute chauve préférée un mois avant le troisième opus de la mythique série mythologique ? La réponse est "oui, assurément si le-dit clone possède les qualités suffisantes pour se distinguer des autres beat them all sorti ces derniers temps". Des qualités, Dante's Inferno n'en manque vraiment pas, mais il ne manque pas de défauts non plus. Zoom sur le challenger.
Rapture, l'utopie sous-marine qui avait soulevé l'enthousiasme en 2007, renaît des cendres de son code source : confiée à une nouvelle équipe, la suite de BioShock retrouve sans peine l'ambiance art-déco monstrueuse du chef d'oeuvre d'Irrational Games, sans pour autant briller par son ambition. A part l'idée géniale d'incarner un Big Daddy, une de ces créatures énormes et effrayantes qui hantaient le premier jeu, BioShock 2 se contente d'aligner des automatismes bien connus. Du réchauffé en somme, à partir d'une recette originale hyper efficace et qui n'a finalement n'a pas pris une ride en trois ans ; du bon réchauffé donc, dont le seul défaut est de ne jamais surpasser l'épisode fondateur.