- Éditeur Electronic Arts
- Développeur Redwood Shores Studio
- Sortie initiale 4 févr. 2010
- Genre Action
Dante's Inferno ne se cache pas d'être une repompe de God of War. La question est : cela est-il judicieux de sortir un clone des aventures de notre brute chauve préférée un mois avant le troisième opus de la mythique série mythologique ? La réponse est "oui, assurément si le-dit clone possède les qualités suffisantes pour se distinguer des autres beat them all sorti ces derniers temps". Des qualités, Dante's Inferno n'en manque vraiment pas, mais il ne manque pas de défauts non plus. Zoom sur le challenger.
Les dessins animés, s'ils ne narrent pas une histoire fabuleuse, ont le mérite d'avoir un trait interessant
J'ai perdu Dante Alighieri
Dante of War
Dante est plus fort, plus fort que la mort.
Là où la partie gameplay se distingue le plus est dans l'évolution de Dante. Deux arbres : une branche ténèbres, une branche sainte. L'une basée sur le corps à corps, l'autre sur les pouvoir à distance vous permettent un peu de personnaliser votre style de jeu. Pour monter le niveau dans ces branches, il vous faut achever les ennemis avec les punitions adéquates et confesser des âmes. Disséminées ça et là des âmes de personnage connus, avec leur histoire sont à votre disposition, et vous pouvez alors choisir de les punir (montant votre arbre de compétences de corps à corps) ou de les absoudre (montant les compétences saintes). Idem que pour le reste, au départ, le système peut paraitre original et intéressant mais cela devient vite répétitif. Dommage que l'idée n'ait pas été poussée plus loin.
God Of Inferno
Si le design de Dante ne fera pas forcément l'unanimité, sa faux est de toute beauté
les 9 cercles du bon goût
Les âmes hantent les enfers et mettent une sacrée(?) ambiance!
LA Bande son soutient plutot bien l'action, et participe à créer une ambiance, sans pour autant dégager un thème fort. Ce n'était pas le but recherché apparemment. Mais tout en nuance, la musique et les cris déments des damnés rythme l'épopée de Dante jusqu'aux entrailles de l'enfer, 9 cercles qui représentent la plupart des péchés chrétiens. Le cercle de la luxure, constitue en une tour organique violet-rosâtre dressée vers le ciel et gardée par Cléopâtre et Marc-Antoine. Le cercle de l'avidité est fait d'or encore en fusion, et est surtout constitué de puzzle qu'il vous faudra résoudre. La Gourmandise est entièrement organique, comme si vous étiez à l'intérieur d'un corps, et à chaque instant des serpents à bouches humaines peuvent sortir du sol pour vous dévorer. Dans l'ensemble, c'est ce qui vous pousse à avancer des ce jeu: découvrir les prochains monstres, les prochains niveaux, juste pour leur beauté et leur design. En soit, cela peut constituer une raison, si ce n'est d'acheter le jeu, au moins de se le faire prêter.
- Défoulant malgré un gameplay usé
- L'évolution de Dante, et le système de punition/absolution
- Une touche artistique qui vaut le coup d'oeil
- Une repompe pure et dure de God of War, et donc peu de surprises
- Un scénario qui tient sur un timbre poste
- Dante a le charisme d'une huître
En voulant trop copier son ami Kratos, Dante's Inferno reste un peu trop sage et le titre n'est pas toujours à la hauteur de l'ambition présentée dans les salons et dans la démo. Durée de vie courte, gameplay peu novateur, il se démarque néanmoins par une ambiance toute particulière qui pousse le joueur à vouloir voir quels seront les nouveaux monstres et les niveaux. Une fois le jeu fini il est rangé dans sa boite, sans grand risque d'y revenir. Surtout que le titre à eut le bonne idée de sortir entre Bayonetta et God Of War III. Il y a fort à parier qu'il risque de retomber très prochainement dans une abîme d'indifférence, jusqu'à que Visceral Games nous prépare un second opus plus ambitieux et plus alléchant.