Il y a huit mois de cela, Star Ocean : The Last Hope sortait sur la console de Microsoft. Square Enix, laissait planer le doute quant à une sortie sur la PS3. Profitant d'une version « International », le jeu sort enfin pour ravir les fans, possesseurs de la console de Sony. L'espoir a grandi dans le cœur de ses aficionados, après une si longue attente, ils risquent fort d'être déçus.
Si Capcom a su créer des jeux de tirs à la troisième personne assez réussis (Lost Planet en tête), il leur arrive également de sous-traiter. C'est d'ailleurs le cas de Dark Void dont le développement a été confié au jeune studio Airtight Games. Le titre semble original sur le papier. Jugez plutôt : une ambiance rétro-futuriste, des combats a priori dynamiques... Bref, pas de quoi s'ennuyer. Et pourtant, si. Explications.
Tri-Ace n'est pas à la fête sur cette génération de consoles. Entre Infinite Undiscovery et Star Ocean : The Last Hope, il y avait de quoi s'inquiéter quant au savoir faire du studio sur les supports de salons actuels. Baptisé End of Eternity au Japon, Resonance of Fate marque un tournant pour le studio japonais : faisant habituellement confiance à Square-Enix pour ce qui est de l'édition, tri-Ace a cette fois-ci fait appel à SEGA qui serait "plus ouvert à l'originalité" (Takayuki Suguro, président du studio). Changement payant ?
Les Dragon Ball se suivent et se ressemblent : avec Dragon Ball : Raging Blast marque les retrouvailles de la saga avec les consoles nouvelle génération, après une première incursion franchement ratée. Combats plus spectaculaires, arènes plus vastes, personnages plus nombreux, on sent que les équipes se sont données les moyens de convaincre les fans. Reste que la concurrence a placé la barre assez haut en matière d'adaptation des dessins animés sur consoles de salon et que du coup, Raging Blast perd un peu de sa superbe.
Sorti de nulle part courant 2005, God of War a su imposer son style. De l'action épique, un système de combat très efficace, une ambiance à couper le souffle... Le studio Santa Monica de Sony a mis tout le monde d'accord. En 2007, sa suite a confirmé l'excellence de cette licence désormais devenue culte ; le genre de licence emblématique d'une console à elle toute seule. Autant dire que les espoirs placés en ce troisième épisode, le premier de l'ère haute définition, étaient énormes. Kratos est enfin prêt à mettre un terme à sa vengeance. Zeus devrait fuir en un éclair s'il ne veut pas échapper à un triste destin...
Quel effet ça fait de tout détruire ? C'est la question très judicieuse que pose Darksiders en vous donnant la possibilité d'incarner WAR, un des quatre Cavaliers de l'Apocalypse. Evidemment, avec un nom pareil, il n'est pas vraiment question de faire la vaisselle ; mais plutôt de tout ravager, façon Attila puissance mille. Le combat commence sur Terre et se finit plutôt mal, dans la trahison et la mise à l'épreuve... De quoi alimenter la colère de WAR, avec une violence si incroyable qu'elle va vous scotcher au pad pour une grosse vingtaine d'heures, minimum.