Tests

Serious Sam : Second Contact

Sorti l'année dernière, Serious Sam premier du nom fut un véritable OVNI vidéo-ludique, avec un cocktail d'action pure et d'humour beauf qui avait tout pour plaire. Ce jeu marqua d'autant plus les esprits qu'il disposait d'un remarquable moteur graphique capable d'afficher des décors étendus et un nombre incalculable d'ennemis à l'écran. La sortie de ce second volet nous permet de remettre ce moteur sur le devant de la scène et de reprendre les aventures de Sam là où la bande des talentueux développeurs de Croteam les avaient laissées.

Max Payne

Max Payne, on l'aura attendu celui-là. On l'aura attendu et on aura eu raison. Oui, Max Payne est un bon jeu et même un peu plus que cela. Max Payne est un grand jeu. Un grand jeu un peu court, d'une certaine façon, mais un grand jeu quand même. Comme tous les grands jeux, Max Payne marque un tournant. Pas le genre de virage à 180° qui fait dire qu'il y un avant et un après, mais un petit virage gentil, pas vraiment traître, le genre de virage sympa dont on se souvient ensuite avec émotion, longtemps après. Parce que mine de rien, sous son écorce très classique de jeu d'action pur et dur, Max Payne cache un coeur gros comme ça. Gros comme un univers en béton et solide comme un bon parpaing.

Ghost Recon

Après un long silence et un rachat, Red Storm revient en fanfare avec Ghost Recon, une simulation militaire, une vraie. Comme dans Rainbow 6 et Rogue Spear, il va falloir se dévouer pour occire du terroriste avec son petit groupe d'intervention sans peur et sans reproches. Le tout en faisant sacrément gaffe quand même parce que dans les jeux Red Storm comme dans la vraie vie, on meurt souvent d'une unique balle sans avoir rien vu venir. Et comme pour les deux premiers épisodes, c'est Tom Clancy lui-même qui a apposé son beau patronyme sur les boîtes de jeu, même si la nature de sa participation effective reste très vague. Le célèbre écrivain est conseiller pour tout ce qui touche au réalisme géo-politique et comme c'est lui qui a fondé la boîte on passe rapidement au chapitre suivant et on se l'écrase.

Return to Castle Wolfenstein

Le premier Wolfenstein avait posé les bases d'un nouveau genre, le doom-like, en innovant techniquement par sa représentation en vraie 3D. En plus, avec ses nazis et son Hitler final, Wolfenstein avait lancé la polémique de la violence dans les jeux vidéo et attiré l'attention sur les idéologies véhiculées par de simples jeux. Avec un tel pedigree, sa suite, Return to Castle Wolfenstein, était attendue au tournant. Un peu trop, malheureusement.

Tribune libre