Il y a maintenant trois ans, les développeurs de Digital Extremes nous sortaient Unreal Tournament de leur chapeau alors que Quake III Arena pointait doucement mais sûrement le bout de son nez. A leur arrivée conjointe, une guerre se déclara et deux camps se formèrent, dans une ambiance électrique, chacun défendant son jeu et critiquant l'autre avec toute la ferveur qu'un homme puisse témoigner. Aujourd'hui, le marché du First Person Shooter “bête et méchant” – c'est à dire n'aspirant pas à une vocation de jeu d'infiltration ou de contre-terrorisme – se trouve bien pauvre. C'est donc à point nommé qu'Unreal Tournament 2003 fait son apparition pour le bien de tous, et surtout de nous, les joueurs.
Lorsque Larian Studios commença le développement de Divine Divinity, l'objectif s'annonçait ambitieux. Imaginez un jeu accessible pour les débutants mais suffisamment complexe pour intéresser aussi les purs rôlistes. Réussir un croisement de Baldur's Gate et de Diablo, voilà quelle était leur ambition. Seulement voilà, les copies sont rarement aussi bonnes que l'original, aussi exceptionnel soit-il...
Aussitôt après WarCraft 3, il fallait oser sortir un nouveau jeu de stratégie en temps réel. C'est ce que Celtic Kings a fait, en décidant d'innover, histoire de mourir avec panache. Plus de gestion de ressources en solo, un héros qui gagne de l'expérience et des objets au fil des combats, des quidams à interroger, à suivre ou à massacrer... Celtic Kings propose quelques innovations qui auraient pu faire date si elles avaient été pertinentes, ou au moins si elles avaient été bien exploitées. C'est un peu dommage tant le jeu fait sentir un excellent potentiel entre deux moments d'ébriété ludique.
F1 2000 avait étonné le public ainsi que les fans de Formule 1, alors entièrement aspirés par les jeux de Geoff Crammond. F1 2001 avait détourné les quelques récalcitrants de la vision même de la série des Grand Prix. F1 2002 suivra-t-il ses ancêtres et convaincra-t-il les derniers joueurs qui attendaient Grand Prix 4 ? Pas forcément car la compétition de ce début d'été est rude.
Après un Shogun qui nous avait mis en appétit, voilà que la suite débarque avec encore plus de possibilités tactiques. Autant dire que les petits nouveaux qui se jetteraient avidement sur ce jeu de stratégie pure dénué de toute gestion de ressources vont devoir prendre des cours de rattrapage vite fait. Car même si Medieval: Total War est relativement accessible, la richesse de ses possibilités tactiques et de ses modes de jeu a de quoi donner le vertige.
Il y a deux ans maintenant, alors que Grand Prix 3 sortait à peine dans les bacs, son génial concepteur, Geoff Crammond, annonçait déjà l'arrivée d'une nouvelle mouture promise comme "révolutionnaire". Autant vous le dire tout de suite, ce n'est pas le qualificatif qui convient, mais comme à l'accoutumée, cette évolution du jeu de Formule 1 le plus vendu au monde apporte son lot de bonnes et de mauvaises surprises tant au point de vue technique que dans le gameplay pur et dur de la simulation.