Dante's Inferno ne se cache pas d'être une repompe de God of War. La question est : cela est-il judicieux de sortir un clone des aventures de notre brute chauve préférée un mois avant le troisième opus de la mythique série mythologique ? La réponse est "oui, assurément si le-dit clone possède les qualités suffisantes pour se distinguer des autres beat them all sorti ces derniers temps". Des qualités, Dante's Inferno n'en manque vraiment pas, mais il ne manque pas de défauts non plus. Zoom sur le challenger.
Rapture, l'utopie sous-marine qui avait soulevé l'enthousiasme en 2007, renaît des cendres de son code source : confiée à une nouvelle équipe, la suite de BioShock retrouve sans peine l'ambiance art-déco monstrueuse du chef d'oeuvre d'Irrational Games, sans pour autant briller par son ambition. A part l'idée géniale d'incarner un Big Daddy, une de ces créatures énormes et effrayantes qui hantaient le premier jeu, BioShock 2 se contente d'aligner des automatismes bien connus. Du réchauffé en somme, à partir d'une recette originale hyper efficace et qui n'a finalement n'a pas pris une ride en trois ans ; du bon réchauffé donc, dont le seul défaut est de ne jamais surpasser l'épisode fondateur.
Après deux premiers volets de grande qualité, Shadow of Chernobyl et Clear Sky, les Ukrainiens de GSC Game World remettent le couvert de la saga S.T.A.L.K.E.R. avec un nouvel épisode intitulé Call of Pripyat. Au menu : une recette quasi-inchangée qui malgré de dangereux relents radioactifs conserve toute sa saveur...
Le jeu d'échecs, voilà bien un domaine où l'apport de l'ordinateur s'est révélé fondamental, principalement en tant que base de données, calculs de statistiques et de probabilités de coups. Fritz 12, la dernière version du célèbre logiciel de Chessbase, apporte au joueur d'échecs tout ce qui peut lui être utile voire nécessaire pour progresser. Afin, qui sait, de pouvoir prétendre faire partie des hautes sphères des M.I. et G.M.I. (Maîtres Internationaux et Grands Maîtres Internationaux).
Vous êtes mort ! Shepard, le héros de la galaxie, a succombé lors de l'attaque surprise de son vaisseau spatial. Vous commencez le jeu dans l'espace, un prologue exceptionnel, dérivant dans le vide intersidéral au milieu des débris du Normandy, ce même vaisseau que vous avez obtenu puis appris à diriger dans le premier Mass Effect. Une fuite de votre combinaison spatiale vous entraîne doucement mais sûrement vers la mort... et vers le diable, un individu tout puissant qui prétend vouloir sauver la race humaine. En échange d'une seconde vie, une reconstruction moléculaire spectaculaire qui vous fait revenir d'entre les morts, celui-ci vous charge d'affronter les Moissonneurs, une race extra terrestre qui décime l'humanité. A vous de relever le défi dans ce jeu d'action aventure où les dialogues sont aussi importants que les compétences guerrières, où les rapports sexuels côtoient les génocides, où la psychologie influence chaque décision et où, au final, il est terriblement question de morale...
Les développeurs de Playlogic, ont eu une bonne idée de base pour ce Fairytale Fights. Réaliser un jeu dans un univers tout mignon mais complètement trash et gore à l'excès. Jouant dans la veine d'Itchy et Scratchy (dessin animé remarqué dans Les Simpsons) ou encore Happy Tree Friends. Fairytale Fights se déroule donc dans l'univers des contes de fées, mais vous devez trucider vos ennemis, les écharper, les exploser, les décapiter, les couper en petits morceaux… en bref : leur faire mal. Le tout est accompagné d'effusions de sang gigantesques. Un jeu à ne pas mettre entre toutes les mains. Réflexion faite, un jeu à ne mettre dans aucune main.