A l'image par exemple des développeurs de SEGA, ceux de SNK Playmore tentent eux aussi de surfer sur la vague "nostalgie", en proposant pour leur part des adaptations sur PC et PS2 de plusieurs succès de la mythique Neo-Geo. En attendant Metal Slug Collection, c'est Sengoku Anthology qui va essayer de vous convaincre que les jeux de baston du type beat-them-all ne sont pas obsolètes et ont droit à une petite place dans votre ludothèque. Trois épisodes pour le prix d'un, c'est plutôt alléchant sur le papier, mais qu'en est-il sur l'écran ?
Sorti en juillet 2008 dans les salles obscures, Wanted : Choisis ton Destin a davantage relevé de l'anecdote estivale que du film qui marque durablement les esprits. Neuf mois plus tard, les développeurs de GRIN accouchent de Wanted : Les Armes du Destin, un portage qui échappe pour une fois au traditionnel copier-coller de l'intrigue cinématographique. Est-ce pour autant synonyme de succès ? Rien n'est moins sûr...
Une certaine logique préside normalement le monde des jeux vidéo. Lorsqu'une nouvelle génération prend place, la fournée de titre doit être époustouflante, tant sur le plan graphique que sur la profondeur de l'intrigue (renouveau oblige). Silent Hill : Homecoming décide donc de ne pas respecter ses règles en alternant le bon et le médiocre, pas toujours de manière très habile ma foi. Je n'oublie pas les fans de la saga qui peuvent jouer des castagnettes devant le résultat final. Comme quoi, il fait peur parfois.
Les FPS solo sortis ces derniers mois ont globalement délaissé l'héritage "bourrin" de leurs ancêtres Doom, Duke Nukem 3D ou Quake. Ainsi, Crytek a surtout voulu offrir une vitrine technologique en développant Crysis et Crysis Warhead. Ubisoft a tenté de lui emboîter le pas avec Far Cry 2. De son côté, GSC Gameworld a proposé une ouverture vers les RPG avec S.T.A.L.K.E.R. et sa préquelle tandis que Infinity Ward privilégiait l'immersion grand spectacle pour Call of Duty 4. Pourtant, The Farm 51 a décidé de revenir aux sources en proposant, avec NecroVisioN, de l'action pure et dure qui n'est pas sans rappeler le gameplay des pionniers du genre.
Quatre ans après le monumental Resident Evil 4, Capcom dévoile enfin le dernier né de sa célèbre saga horrifique. Une saga qui depuis cet épisode n'a plus grand chose à voir avec le survival horror des débuts. De l'action, encore de l'action, toujours de l'action : Resident Evil 5 fait plus que jamais dans la surenchère visuelle. Le gameplay, lui, accuse terriblement le poids des années comme notre preview l'avait laissée entendre. Une combinaison bancale qui peut évidemment rebuter. Reste à voir dans tout ça si la trame scénaristique est à la hauteur des attentes... Le verdict dans les lignes qui suivent.
Nick Park est le grand spécialiste des films d'animation à base de pâte à modeler. Les plus célèbres d'entre eux mettent en scène les aventures rocambolesques de Wallace, un inventeur génial amateur de crackers et de fromage, et de Gromit, son chien muet mais intelligent. Après les essais infructueux de Bam! Entertainment et de Frontier Development, c'est maintenant au tour de Telltale Games de tenter une incursion dans le monde du jeu vidéo. Cette fois, c'est sous la forme d'un point & click disponible uniquement en téléchargement, Fright of the Bumble Bees, que reviennent les deux compères, bien décidés à vous montrer l'étendue de leur talent...