Rapture, l'utopie sous-marine qui avait soulevé l'enthousiasme en 2007, renaît des cendres de son code source : confiée à une nouvelle équipe, la suite de BioShock retrouve sans peine l'ambiance art-déco monstrueuse du chef d'oeuvre d'Irrational Games, sans pour autant briller par son ambition. A part l'idée géniale d'incarner un Big Daddy, une de ces créatures énormes et effrayantes qui hantaient le premier jeu, BioShock 2 se contente d'aligner des automatismes bien connus. Du réchauffé en somme, à partir d'une recette originale hyper efficace et qui n'a finalement n'a pas pris une ride en trois ans ; du bon réchauffé donc, dont le seul défaut est de ne jamais surpasser l'épisode fondateur.
Les passages sous l'eau permettent de récupérer des bonus ; mais vous n'affrontez jamais d'ennemi.
De retour à Rapture
Le même, sans rien changer
Déjà mort
L'ambiance sombre et magnifique de Rapture est intacte.
- La ville de Rapture, belle et inquiétante
- Les plasmides sont toujours aussi géniales
- Un nouvel ennemi redoutable : les Grandes Soeurs
- Le moteur graphique date
- Moins spectaculaire et grandiose que le premier
Alors que les suites nous en offrent généralement toujours plus, celle-ci nous en propose plutôt moins : moins ambitieuse, moins impressionnante techniquement, elle remplit son contrat en redonnant vie à Rapture ; mais sans le génie créatif et malsain du premier volet. Le plus décevant est sans doute le manque d'améliorations graphiques, surtout que le premier volet avait marqué son temps ; celui-ci marque le pas, de sorte qu'il n'est réservé qu'aux fans qui sont prêts à retourner sur Rapture même au prix fort. Plus qu'une suite, c'est surtout une extension ; de sorte que pour les nouveaux venus, il vaut mieux commencer par le premier, plus fort et moins cher. Bien que très efficace, BioShock 2 donne surtout envie de rejouer au premier.