Que se passe-t-il quand notre âme est désolidarisée de son corps et que l'on est maintenu en vie ? C'est ce que vous allez découvrir en jouant à Geist, le FPS Gamecube qui crée la bonne surprise d'être à la fois prenant et bien ficelé. Même si ses graphismes ne sont pas des plus fins, Geist est du genre à empêcher le joueur de lâcher le pad : autour de la trame qui se dévoile peu à peu, le jeu mêle parfaitement action et réflexion avec de petites énigmes comme on les aime. Le tout dans une ambiance militaro-industrielle. Avec une once de magie noire. Tiens donc ?
Or donc voilà ce que le héros voit dans un miroir... après l'expérience.
Bienvenue dans un monde meilleur
De bonne en très bonne surprise
Un air de déjà vu ?
Invisible et si présent...
Un des meilleurs moments : la possesion des douches
Possède-moi
Skrouïïïïk !
- Posséder tout plein d'objets et personnages
- Les nombreuses combinaisons de situations
- Les mini-objectifs à remplir dans un corps possédé
- Les nombreux clins d'oeil à l'univers Nintendo
- La prise en main, le level design et l'intrigue qui font qu'on ne lâche pas le pad de si tôt
- Les points de sauvegardes trop éloignés
- Certaines modélisations très sommaires
- Le multi, limité et vite lassant
En faisant la somme de tous les points positifs du jeu, Geist atteint des performances tout à fait honnêtes pour un studio dont c'est le premier jeu. On soulignera quelques très bon points, dont la possession variée de nombreux objets et être vivants, qui provoquent des réactions en chaîne. L'intrigue, mêlant habilement magie noire et enjeux industriels et politiques soutient très bien l'aventure. Seuls quelques bémols sont à noter du côté des boss, assez inégaux et surtout sans grande originalité, ainsi que des points de sauvegardes dont l'espacement peut varier entre 10mn de jeu et plus d'une heure. Autant prévoir large quand on commence à jouer, ce serait dommage de recommencer tout un passage. Quoique ? Le multijoueur ne présente malheureusement pas de grand intérêt. On peut jouer le fantôme ou incarner un être humain, chaque partie devant se débarrasser de l'autre. Les cartes sont malheureusement trop grandes pour ce genre de partie, et sont un simple assemblage symétrique de couloirs et de caisses, ce qui est fort dommage au regard de certains passages très réussis dans le mode solo.