Le Sommet des Vieux
- Éditeur Square Enix
- Développeur Square Enix
- Sortie initiale 14 nov. 2024
- Genre Rôle
Tiens, c'est la mode : après Sea of Stars, Triangle Strategy ou encore Octopath Traveler 2, voici un nouveau jeu de rôle à l'ancienne avec des graphismes choupi (et une difficulté de gitan). Qu'est-ce que Dragon Quest III HD-2D Remake, un jeu de 1988 quand même, a comme petit truc en plus pour se distinguer de la meute et se hisser au sommet... ?
L'histoire
Le principe
Vous pouvez automatiser les combats. Utile pour les rencontres lambda, dangereux face aux boss.
L'exploration
Une fois le bateau débloqué, l'aventure devient encore plus ouverte.
Pour qui ?
Il suffit d'un groupe d'ennemis coriaces pour mettre toute votre équipe par terre.
C'est le revers de la médaille : Dragon Quest III HD-2D Remake est un jeu de 1988 et ça se sent, avec des pics de difficulté parfois intenses. Il faut ruser, fuir les combats inutiles, utiliser la téléportation ou... les quelques nouveautés de ce remake. Comme baisser la difficulté (en mode facile, votre groupe ne peut plus mourir). Automatiser les combats (feu à volonté, économiser la magie, soigner en priorité, etc.) ; tout en les accélérant, pour expédier ceux sans enjeux. Autant de petites améliorations cosmétiques qui permettent à chacun de profiter de ce monument du jeu vidéo. Et de remettre peut-être un peu en perspective de nombreux jeux plus récents, tellement plus linéaires. Moins ambitieux.
L'anecdote
Les rois sont tous foufous. Certains échangent un bateau contre du poivre. D'autres abdiquent !
- La liberté d'exploration
- La réalisation sublime
- Les musiques réorchestrées
- Les améliorations customisables : difficulté, combats automatiques, etc.
- L'humour omniprésent (puff ! puff-puff !)
- La nouvelle classe Monstrologue, les combats de "Pokémon" (anecdotiques, mais ça ne mange pas de pain)
- Impossible d'annoter la carte du monde
- Difficulté en dents de scie
Avec ses graphismes magnifiques et ses musiques enjouées, Dragon Quest III HD-2D Remake ferait presque oublier son grand âge. Quel plaisir de se balader partout, de noter les indices mentionnés par les villageois, de tomber par hasard sur une tour à loot ou un village bonus (tous facultatifs). Les petites améliorations cosmétiques : difficulté paramétrable, combats automatisés, mission principale à afficher sur la carte, etc., permettent d'éviter la frustration liée à une difficulté souvent rude. Voilà un vieux jeune jeu qui se hisse au sommet, à côté des milléniaux dirigistes (dont beaucoup feraient bien de s'en inspirer).