- Éditeur Eidos Interactive
- Développeur IO Interactive
- Sortie initiale 30 avr. 2004
- Genre Action
Dans la vie, on est gentil, on fait la vaisselle, on se fait doubler sans râler dans la file de ciné et les jolies blondes ne vous regardent même pas. Dans la vie oui, mais dans les jeux non. Notamment dans Hitman : Contracts où on incarne un grand chauve légèrement porté sur le meurtre. Il faut de tout pour faire un monde : pour certains c'est le tennis ou le clubbing, lui son hobby c'est le meurtre. Ca va faire peur aux blondes, c'est sûr, mais que c'est bon de faire le mal !
Je ne suis pas un numéro
Fashion victim
Mort, je suis mort
C’est beau, le sang
Hétéro ou homo ?
Plutôt bi, en fait
- Liberté d'action
- Réalisation efficace
- Un petit côté voyeur et vicieux
- Quelques accrocs comme la visée et certaines alertes
C'est sans doute ce qui a valu à Hitman : Contracts cette réputation si mitigée. La liberté de mouvements qu'il offre fait plaisir, les possibilités étant nombreuses et les niveaux étant découpés de façon réaliste. Il existe toujours deux ou trois itinéraires pour atteindre un endroit, comme pour remplir un objectif. C'est bien, surtout qu'on réclame ça régulièrement dans les autres jeux. Mais il faut bien reconnaître que quelques détails gâchent un peu le plaisir, tant en mode discret qu'en mode Berseck. Des patrouilles invisibles repèrent par exemple certains cadavres, ou certaines alarmes se déclenchent sans qu'on comprenne pourquoi. Et on ne saisit pas toujours ce que les développeurs ont imaginé pour résoudre une mission furtivement, faute d'indices. Ca n'empêche pas le jeu d'être vraiment très prenant pour peu qu'on apprécie les deux genres, action et infiltration, mais il est clair que le métissage donne de toute façon un résultat très contrasté. C'est un peu ça, le charme de l'exotisme : le choc de la surprise à partir d'origines qu'on connaît pourtant, mais séparément. Pour peu que vous ayez l'esprit ouvert, ça devrait vous plaire.