- Éditeur Take 2 Interactive
- Développeur Gearbox Software
- Sortie initiale 10 juin 2011
- Genre First Person Shooter
"You're an inspiration for birth control?" "Your face, your ass, what's the difference?" "I'll rip your head off and shit down your neck?" Si ces quelques phrases ne vous disent rien, c'est que vous êtes passé à côté de Duke Nukem 3D, le meilleur jeu de l'année... 1996. A l'époque, les téléphones portables avaient des écrans noir et blanc, un attentat faisait deux morts aux Jeux Olympiques d'Atlanta et, en France, Jacques Chirac était Président. Autant dire que le monde avait bien besoin d'une invasion d'aliens et d'un grand blond en lunettes noires pour leur botter les fesses, le tout à grands coups de répliques douteuses. Mais est-ce que la magie opère toujours avec cette suite, Duke Nukem Forever, annoncée dès 1997 et finalement sortie en 2011 ?
Dès le premier niveau, DNF joue à fond la carte de la nostalgie.
Quinze ans !
Hollywood Holocaust
Ce passage en tourelle n'apporte strictement rien.
Piece of cake
Pas d'affolement, votre barre de vie remonte toute seule.
- C'est Duke Nukem !
- Les niveaux linéaires et sans inspiration
- Les graphismes moches
- La maniabilité lourdaude
- Les temps de chargement sur console : plus d'une minute entre chaque niveau
Les fans le réclamaient, ils avaient tort : c'est à sa demander si Duke Nukem Forever n'aurait pas mieux fait de rester dans les cartons. Tel quel, le jeu le plus retardé de l'histoire abîme la réputation du vénérable Duke Nukem 3D. A bien y réfléchir, aucun autre jeu de la célèbre saga sorti après le Plutonium Pak n'a réussi à percer, que ce soit sur PS2, PSP, DS ou PC. Que ceux qui ont un doute achètent Duke Nukem : Manhattan Project. Avec ses niveaux sans éclat, sa maniabilité pataude et ses graphismes vieillots, Duke Nukem Forever rejoint les rangs des jeux médiocres, sur l'étagère des mauvais Duke Nukem post 96. Rest in pieces, Duke.